Le cannabis peut nuire aux fonctions cognitives qui contrôlent les comportements. Par exemple, un ralentissement de la pensée peut nuire à la capacité à suivre le rythme en classe ou à réagir suffisamment vite dans les sports ou en voiture. Une baisse de la concentration peut faire perdre le fil en classe. Une diminution de la motivation peut entraîner un manque d’initiative et une perte d’intérêts. Des effets sur la planification peuvent aussi rendre plus difficile l’organisation quotidienne. Mis ensemble, tous ces changements sur le comportement peuvent avoir des effets négatifs sur les résultats scolaires, le travail et les relations sociales.
En bref, le cannabis peut nuire aux habiletés suivantes :
En bref, le cannabis peut nuire aux habiletés suivantes :
- Apprendre et se souvenir des choses
- Être attentif et rester concentré
- Accomplir des tâches, penser et réagir rapidement
- Prendre des décisions et faire des choix réfléchis
- Être motivé
- Maintenir les capacités intellectuelles générales («QI»)
À l’adolescence, la consommation de cannabis est risquée pour le bon fonctionnement du cerveau. Elle est associée à de plus faibles résultats scolaires, réduit les chances d’obtenir un diplôme d’études secondaires (plus faible taux de diplomation), augmente significativement les probabilités de troubles de comportements et constitue un facteur de risque supplémentaire pour les troubles mentaux tels que la dépression et la psychose.
Avant l’âge de 25 ans, le cerveau n’est pas développé à 100%. Consommer avant cet âge est donc plus risqué parce que le cerveau est plus sensible et vulnérable. D’ailleurs, plus la consommation débute tôt, plus les risques d’atteintes neuropsychologiques (ex.: problèmes de concentration, de mémoire et de prise de décisions, etc.) sont grands.
Pas simple! Au risque de répéter, plus on commence à consommer tôt durant l’adolescence, souvent et en grande quantité, plus des dommages à long terme sont probables. De plus, des effets permanents même après l’arrêt de la consommation sont possibles. La persistance de difficultés neuropsychologiques après l’arrêt de la consommation dépendrait de plusieurs facteurs comme l’âge de début, la fréquence, la quantité, la génétique, la composition du cannabis et la durée de la période d’abstinence. Aussi, si l’on continue de consommer, les effets sur le cerveau risquent de se maintenir.
Non. Personne ne réagit de la même manière pour des raisons génétiques, d’habitudes de consommation (ex.: âge de début, fréquence et intensité) et de composition du cannabis. Certains individus sont donc plus vulnérables que d’autres et prédire les répercussions de la consommation est complexe, tout comme le fonctionnement du cerveau. D’ailleurs, les effets du cannabis sur le cerveau ne sont pas nécessairement visibles à l’oeil nu. Ils peuvent donc passer inaperçus, mais être bien nuisibles dans des situations plus exigeantes.
Le cannabis et l’alcool affectent tous deux le fonctionnement du cerveau. Tous deux peuvent donc être dommageables pour le cerveau selon l’âge, la fréquence et les quantités consommées notamment. Rappelons que le cerveau est en développement jusqu’à au moins 25 ans et qu’avant cet âge, il est plus sensible et vulnérable aux substances.
Plusieurs ressources existent, en voici quelques-unes :