• Frédérique Escudier

    Membre
    3 décembre 2013 à 19 h 56 min

    Merci beaucoup Simon pour l’explication de ta démarche et ton exemple de rapport, les 2 documents sont très intéressants.

    Je n’ai pas changé mon format de rapport à l’UQAM avec les étudiants en trouble d’apprentissage ou TDAH car les étudiants et intervenants (ex: orthopédagogues) qui suivent les étudiants sont toujours trés intéressés par la description des résultats aux tests.

    Par contre, je l’ai changé dans ma pratique au CLSC en gériatrie, et je suis asssez satisfaite du temps gagné et du résultat.

    Je suis assez convaincue que l’on doit s’adapter à notre milieu et s’interroger sur le motif de l’évaluation (principalement diagnostic ou diagnostic + recommandations, aptitude, etc), les types de lecteurs que l’on a (médecin? TS? Ergo? patient? famille?) et bon bien sûr il y a aussi la question du type d’éval (expertise ou pas) pour déterminer le bon format de rapport.

    La première chose que j’ai faite, c’est de discuter avec les lecteurs de mes rapports au CLSC pour leur demander ce qu’ils lisaient et ce qu’ils trouvaient importants dans le rapport.

    Leurs commentaires:

    • Partie des résulats = ardu à lire pour eux, notamment lorsque c’est sous forme de longs paragraphes. Ils ne sont pas intéressés au détail des résultat tels qu’on les écrit souvent
    • Les intervenants étaient très intéressés à ce que je fasse le lien entre les déficits cognitifs et leurs manifestations dans la vie quotidienne
    • Recommandations = bien

     

    J’ai donc supprimé la partie des résultats et coupé dans ce que je rapporte de mon anamnèse et revue de dossier (yeah!) et ai donc adopté ton style de rapport. Je sépare comme toi les résultats en 2 : d’abord les atteintes avec le plus atteint en premier, et ensuite les fonctions préservés.

     

    Mes modifications :

    • je mets souvent un peu plus de détails dans les fonctions atteintes que dans ton exemple de rapport parce que je ne refais pas de conclusion en-dessous, donc je fais les liens entre les atteintes des différentes fonctions en même temps. (Selon le profil du patient, j’écrirai parfois qq lignes de synthèse en plus au besoin.)
    • sous chaque description d’atteinte, j’explique dans un paragraphe en dessous les répercussions que cela peut donner dans la vie quotidienne (je sépare ce paragraphe visuellement : je le mets en italique et en retrait pour que ceux qui ne sont pas intéressés, les médecins, puissent sauter ça rapidement). J’ai vraiment beaucoup aimé cette demande que l’on m’a faite, je trouve ça très utile d’ajouter ça, et j’ai eu de bons retours là dessus.
    • je mets le mot clé du paragraphe qui correspond à la fonction cognitive dont je parle en gras, c’est un détail mais ça fait une différence je trouve, ça parait encore plus clair :)