-
Je ne l’ai pas utilisé très souvent, mais pour le moment, je trouve plutôt que le test manque de sensibilité plutôt que l’inverse… Je pense à un jeune homme de 18 ans qui faisait des fautes d’othographe vraiment importantes et qui ne cotait pas sous la moyenne à la dictée de mots (avait réussi à écrire 3 mots irréguliers sur les 10!!). Bref, de façon générale pour le moment je l’utilise surtout de manière qualitative pour certains sous-tests intéressants comme les contrepétries, la suppression de phonèmes initiaux et la dictée. J’utilise aussi d’autres outils et j’essaie de faire une analyse qualitative des erreurs. J’essaie aussi de voir si j’ai d’autres indices (ex. faiblesse de mémoire de travail) souvent associé à la dyslexie pour m’aider dans mon diagnostic. Comme je travaille au privé avec une clientèle TDA/H diagnostiquée, l’obstacle le plus fréquent que je rencontre est de départager les erreurs de lecture qui sont plus attentionnelles, et les erreurs attribuables à une dyslexie (le plus souvent lexicale chez mes TDA/H). Bref, pour répondre à tes questionnements initiaux Simon, je pense qu’il faut rester vigilents quant aux normes de ce nouveau test qui n’a pas été validé chez nous, mais que ça peut nous aider à dépister certaines difficultés plus difficiles à mettre en évidence avec les autres outils que l’on possède déjà…