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@/index.php?/profile/208-carolinelarocque/” data-ipsHover-target=”https://aqnp.ca/forum/index.php?/profile/208-carolinelarocque/&do=hovercard” data-mentionid=”208″ rel=””>@caroline.larocque : d’accord avec mes collègues. Tu peux aussi t’appuyer sur des normes plus sensibles à ce type de problème.
Pour la normalisation Québecoise de la Dementia Rating Scale, les auteurs ont utilisé la méthode de Pauker qui consiste à faire chevaucher les groupes les plus proches entre eux (50-64 pour le groupe 50-60, 57-69 pour 61-65, etc.). /index.php?/topic/105-dementia-rating-scale/” rel=””>J’en parle ici.
Ca rejoint la logique proposée par Mitrushina dans son Handbook of Normative data. En substance, ce qu’elle défend me parle beaucoup. Une grande partie du travail psychométrique du neuropsychologue est de trouver la bonne norme pour le bon patient. Ce n’est pas à ce dernier de se plier à “notre” norme (celle qu’on utilise tout le temps), c’est à nous de collecter et d’utiliser la plus grande variété de normes afin d’apparier notre patient au groupe qui lui correspond le mieux. C’est un voeu pieu.. ce n’est pas simple à mettre en place mais voilà, ca ne coute rien à garder dans un coin de sa tête.
Pour revenir à l’article de Lavoie et coll. sur la DRS, elle a des qualités et des faiblesses, notamment sur le NSC de la population de référence. Pour un patient d’un bon niveau socio culturel, qui se situe à la limite d’une tranche d’âge dont l’effectif est satisfaisant, cette norme sera surement parfaite. Pour un patient de faible niveau, au milieu d’une autre tranche d’âge, peut être que les normes robustes de Pedraza seront plus pertinentes. De vieilles normes existent pour les très hauts niveaux. Ca m’arrive d’y jeter un oeil en parallèle pour affiner mon jugement clinique lorsque je dois évaluer des universitaires (avec des troubles importants et âgés bien sûr).
Bref, ca relance /index.php?/topic/109-neuropsyrates/?p=421″ rel=””>la question des moyens à disposition pour obtenir des normes les plus spécifiques possibles. Est-ce aux entreprises de nous les vendre ? Est-ce aux organisations comme l’AQNP de réunir les conditions nécessaires à la mise en place de telles normalisations ?