• Simon Lemay

    Membre
    1 novembre 2013 à 19 h 23 min

    Excellent sujet Vincent. Georges et moi étions supposés aborder ce sujet dans notre présentation au congrès, mais nous avons dû couper faute de temps. Effectivement, il y a des milieux où très peu de protocoles originaux sont utilisés. En psycho-légal les originaux sont plus la norme et probablement aussi chez nos collègues anglophones qui n’ont pas à traduire les tests dans leur pratique. Dans le réseau public franco, je crois que Pinel est plus strict aussi sur les originaux. C’est malheureux, mais les milieux au Québec sont habitués à ce que la neuropsy doive s’effectuer à coût nul pour le matériel (contrairement à d’autres secteurs médicaux où les coûts peuvent être astronomiques). Et les neuropsy entrent dans la game aussi en se disant que s’ils commencent à faire payer les protocoles, goodbye la possibilité de pouvoir acheter de nouveaux tests surtout que les budgets à cet effet sont plutôt maigres.. Il  y a certainement un coût à cette pratique et les compagnies tests ont peu d’intérêt à investir dans le développement de normes pour le Québec. Mais, elles ne sont pas dupes: il est probablement assez facile pour eux de prouver que la plupart des neuropsy achètent les tests et les utilisent sans jamais commander de protocoles par la suite…

    Personnellement, j’ai pris l’habitude d’utiliser systématiquement des protocoles originaux pour chacun des WAIS que j’administre à l’hôpital. L’utilisation de protocoles originaux doit aussi s’accompagner d’une réflexion à propos du nombre de tests utilisés dans les évaluations neuropsy…