• Dominique Cazin

    Membre
    1 novembre 2013 à 19 h 15 min

    @/index.php?/profile/41-vincent-moreau/” data-ipsHover-target=”https://aqnp.ca/forum/index.php?/profile/41-vincent-moreau/&do=hovercard” data-mentionid=”41″ rel=””>@Vincent Moreau : je constate que la problématique est la même d’un coté ou de l’autre de l’océan. Dans le privé, les copyrights sont souvent respectés, nombreux sont les psychologues à posséder les originaux, etc. Dans le public, c’est l’inverse. La règle est au “photocopillage”. 

     

    J’ai le sentiment que ca légitime une certaine vision des choses : un psychologue n’a pas besoin d’outils, il se débrouille avec une bonne photocopieuse et des contacts. Lorsqu’un collègue tente de faire acheter des tests, l’administration le regarde tout drôle en lui rétorquant qu’avant lui, les psychologues n’avaient pas besoin d’un tel budget pour fonctionner. C’est un cercle vicieux que je regrette. 

     

    Après, je me demande au final quelle est la plus value d’une maison d’édition. En dehors des efforts consentis pour adapter du matériel sur tablette, pour informatiser un protocole et créer du matériel spécifique (claviers ou autres périphériques), il y a parfois de quoi tomber de sa chaise lorsqu’on voit les prix demandés pour des tests anciens et qui tiennent sur une feuille de protocole. 

     

    En Europe, quelques chercheurs et cliniciens militent pour la création de centres universitaires de psychométrie : des regroupements qui utiliseraient la manne étudiante et professionnelle ainsi que les compétences universitaires pour mettre en place des protocoles utiles pour tout le monde. Au final, sur le format papier/crayon, je crois que nous disposons des ressources necessaires pour faire vivre une psychométrie qui ne retombe pas dans les escarcelles de quelques entreprises privées. 

     

    Cela ne répond pas entièrement à ta question mais sur la problématique des normes, je sais que les ECPA ne rencontrent pas de difficulté financière pour mener à bien leurs projets. Ils n’arrivent pas à recruter assez de psychologues et à coordonner ça de manière satisfaisante. Ils manquent de contact, de réseau. Nous pourrions les aider mais nous pourrions aussi… plus simplement… le faire pour nous sans cet intermédiaire couteux !

     

    Notre tendance actuelle est de coordonner nos regroupements locaux pour normer des tests gratuits existants. Ca a été le cas avec le stroop victoria (publication ici et ressources ici). La même chose est en train d’être faite pour le Hayling Test. D’autres suivront.