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Dans le livre “WISC-IV Advanced Clinical Interpretation” il est écrit : “The Tellegen and Briggs formula understimates scores in the upper portion of the distribution and overstimates scores in the lower portion of the distribution.On average, this difference is approximately two to three points, but can be as much as six points for some children with mental retardation or some gifted children.”
Personnellement je ne fais jamais de WAIS ou WISC abrégé en clinique sauf si j’y suis contrainte pour une raison spécifique (patient qui ne peut pas finir l’éval) et qu’il faut que je donne le QI abrégé (on devait le faire au CHUM en épi par exemple), dans ce cas là je relativise les résultats obtenus et je dis “estimé de l’indice X” à chaque fois que je parle de l’indice.
Dans les différents articles que j’ai lu sur les différentes formules pour faire des formes courtes, les corrélations entre les estimés et les scores réels sont excellent (.96 à .98), mais ce sont des corrélations de groupe.
Il y a plusieurs versions de formules avec des prorata pour faire des formes courtes mais le profil d’une personne est souvent hétérogène, on a tous nos forces et nos faiblesses, alors on augmente l’effet de cette force ou de cette faiblesse dans les estimés puisque concrètement on multiplie ce résultat dans notre formule.
Le QI est un score important, qui a de possibles répercussions sur le patient par la perception de lui-même que ça va lui donner et sur les comportements d’autres personnes envers lui qui auront lu le rapport (chez les enfants : professeur, orthopédagogue, parents), alors je trouve qu’on n’a pas le droit de se tromper là dessus…Par exemple, on évalue une personne jeune qui veut faire des études et qui n’a jamais suivi les nouvelles et qui obtient un très mauvais score au sous-test “Connaissances”. Ce sous-test va alors compter plus dans l’ICV et le QI que si on avait passé le WAIS au complet et on va les sous estimer. Le patient va avoir ces résultats, va être déçu, peut se dire qu’il se surestimait et avoir moins d’attentes envers lui même et moins d’ambitions par exemple en remettant en question son projet de faire des études.
Quand je n’ai pas le temps de faire un WAIS au complet je fais les matrices et les similitudes pour que je puisse parler du raisonnement abstrait, le code pour la vitesse de traitement et séquence de chiffres pour la mémoire de travail, et je ne parle pas des indices dans le rapport.