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Tout ce que tu dis Simon fait beaucoup de sens. C’est juste qu’en travaillant à domicile et non pas en milieu hospitalier, il y a des contraintes pratico-pratiques qui entrent en ligne de jeu. Il m’arrive souvent de faire 30 minutes de voiture pour me rendre chez mon client. Alors, je ne peux pas me rendre chez lui juste pour valider s’il est en mesure de donner un consentement ou non. Et, sinon, repartir pour essayer d’obtenir un consentement de sa famille et y retourner par la suite. Ce qui me laisse donc comme option de me rendre chez le client, d’obtenir un consentement relativement éclairé dans la mesure de ce qu’il peut comprendre, de faire l’évaluation et d’obtenir son consentement à ce que je contacte la famille ou autre proche, ce que je fais dans un deuxième temps.
Mais là, mon inspecteur me reprochait de ne pas toujours avoir un consentement pleinement éclairé à mon évaluation… C’est vrai mais sinon, je dois contacter la famille avant même d’avoir vu la personne, ce qui brise la confidentialité.
Comme je disais, je crois que de briser la confidentialité peut être justifié parfois comme par exemple, lorsque la ou le T.S. m’explique que la personne est très anxieuse et qu’il vaudrait mieux que son enfant lui parle de l’évaluation juste la veille ou le matin-même.
Ce que je comprends de ton propos, Simon, est que dans les cas ambigus où on ne peut justifier clairement le bris de confidentialité, il vaudrait mieux s’abstenir d’enfreindre cette règle et se contenter d’un consentement “relativement” éclairé.