• Claudine Boulet

    Membre
    26 mai 2014 à 15 h 48 min

    Merci de me ramener à l’ordre @/index.php?/profile/544-fr%C3%A9d%C3%A9rique-escudier/” data-ipshover-target=”https://aqnp.ca/forum/index.php?/profile/544-fr%C3%A9d%C3%A9rique-escudier/&do=hovercard” data-mentionid=”544″ rel=””>@Frédérique Escudier. J’ai apparemment écrit trop rapidement mon dernier post (comme quoi les mots ont justement beaucoup d’importance!). Ce que je voulais dire est que je crois que certains professionnels auraient besoin de plus de formation sur l’évaluation de l’aptitude pour devenir plus compétents dans ce domaine. Et que de seulement les inciter à modifier leur vocabulaire dans leurs rapports ne serait sans doute pas suffisant pour combler un manque de formation.

     

    Cela dit, je suis d’accord que le choix des mots dans nos rapports est très important, qu’il nous force à être plus précis et à voir les limites de notre évaluation. Je suis également d’accord que l’évaluation de l’aptitude devrait toujours se faire en équipe multi dans un monde idéal.

     

    Par contre, dans mon milieu, j’ai l’impression de vivre plus souvent la situation inverse de ce que décrit Frédérique. C’est à dire que je rencontre souvent des personnes vivant à domicile, avec démence modérée-sévère et pour qui personne n’ose se prononcer quant à leur aptitude et ce, même si la personne est clairement totalement inapte. Quand le cas est clair (j’ai évalué plus d’une fois des personnes qui ont obtenu entre 0 et 5 au MoCA et chez qui la TS pouvait décrire de multiples exemples concrets montrant que la personne présente de nombreuses problématiques la rendant vulnérable à plusieurs niveaux). Dans ces cas-là où il y a peu de zones grises, je ne crois pas qu’une équipe multi étendue soit nécessaire. Il y a des fois où “rien qu’à voir, on voit bien”. Sauf que même dans ces cas-là, il y a des médecins de famille peu collaborant qui demande une éval neuropsy avant de compléter leur formulaire. J’ai alors l’impression que si j’utilise les termes “inaptitude ou aptitude”, cela répond plus clairement à la demande du médecin pour qu’il puisse, enfin, compléter son rapport médical.

     

    Mais cette discussion m’amène tout de même à me remettre en question et je vais réfléchir davantage au choix des mots que j’utilise dans la rédaction des prochains rapports sur l’aptitude que je vais écrire…