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Validité et diagnostic différentiel en santé mentale
Bonjour,
Je ne sais pas si j’écris dans la bonne section… vous me direz! Toute réflexion sera appréciée. L’évaluation est en cours.
Je vois une femme de 40 ans. Elle consulte pour diagnostic différentiel en contexte de santé mentale. À l’entrevue, elle mentionne beaucoup de signes et symptômes du TDAH (elle a déjà un diagnostic) et du TSA (l’intérêt de notre rencontre).
Le contact, la réciprocité sociale, la vie affective, le discours m’évoquent beaucoup plus un TP du deuxième groupe qu’un TSA. Essentiellement, elle me fait beaucoup penser à quelqu’un qui aurait passé du temps sur Wikipedia et qui me parle davantage de ça que de son vécu personnel. À ce stade, c’est une intuition, mais je tiens à le mentionner.
Une échelle de validité de symptôme imbriquée (MCMI-III) est valide. Un SVT standard (SIMS) est au-dessus du cut-off.
En termes de performances, les résultats sont crédible et les PVT imbriqués (RDS) et standard (TOMM) sont réussi.
Mes questions :
Le SIMS est connu pour avoir une spécificité plutôt sous-optimale. De plus, les gens autistes scorent plus souvent qu’autrement au-dessus du cut-off (voir Sher et Oliver, 2022). J’imagine que je pourrais administrer un autre SVT. Si oui, est-ce qu’il y a une marche à suivre optimale?
Considérant les particularités du phénotype autistique féminin, est-ce que je suis en train de rater quelque chose d’évident? Un RAADS-R est complété et le score se situe dans l’intervalle attendu pour le TSA. Mentionnons tout de même que cette échelle est associée à un taux élevé de faux positif en contexte psychiatrique. Bref, retour à la case départ.