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  • Supervision de stagiaire dans les établissements de santé

    Posted by Julie Bouchard on 12 décembre 2016 à 19 h 29 min

    Bonjour,

    J’aimerais savoir dans les établissements de santé, les (neuro)psychologues qui veulent superviser ont eu un message de leur direction disant que les supervisions doivent être faites sur les heures personnelles du (neuro)psychologue ?  Par ailleurs, quand vous avez un stagiaire, est-ce que les clients qu’il voit sont sur le “caseload” du superviseur ou se fait-il dire qu’il doit voir autant de cas que s’il n’avait pas de supervision à faire ?

    Merci !

    Jacinthe Lacombe répondu Il y a 5 années, 1 mois 6 Membres · 13 Réponses
  • 13 Réponses
  • Caroline Larocque

    Membre
    19 juillet 2018 à 11 h 53 min

    Bonjour,

     

    J’aimerais savoir comment on fait nos statistiques quand on a une stagiaire. Au début, quand on assiste aux séances d’évaluation, est-ce qu’on inscrit que l’on fait de la supervision ou si on l’entre dans évaluation du patient? Ensuite, quand on ne fait qu’assister aux entrevues? Est-ce que vos stagiaires comptabilisaient leurs statistiques dans un logiciel quelconque?

    Merci!

  • Claudine Boulet

    Membre
    19 juillet 2018 à 12 h 23 min

    Pour mes statistiques, je comptabilise uniquement le nombre de cas vus dans une année… je serais curieuse de savoir il y a combien de systèmes de statistiques différents au Québec pour “évaluer” le travail des neuropsys…

  • Caroline Larocque

    Membre
    19 juillet 2018 à 12 h 26 min

    Pour ma part, je dois comptabiliser chacune des 420 minutes de ma journée. Aussi, je dois garder des statistiques concernant le nom des proches à qui j’ai parlé.

  • Simon Charbonneau

    Membre
    20 juillet 2018 à 13 h 12 min

    Ici c’est 390m en théorie (en raison des pauses…..).

     

     

    On utilise eGAP.

     

     

    On a fait créer des codes et au final on se retrouve avec “entrevue neuropsychologique”, “évaluation”, “intervention” et “participation” entre autres.

     

     

    En général l’interne et moi participons à l’entrevue, et on se partage aussi l’évaluation. Il y a aussi souvent une courte intervention neuropsychoéducative. Pour le bout de l’entrevue/de l’éval. où on a le “lead”, on se met le code correspondant et l’autre personne met “participation”, et vice-versa.

     

     

    Disons que ça c’est une éval. en AM, on refait la même chose en PM.

     

     

    C’est le seul moyen qu’on a trouvé pour ne pas être pénalisés vs les psychologues et pour avoir des stats qui sont plus comme eux +/- 1 stat à l’heure.

     

     

    On n’a eu que des félicitations des gestionnaires… je me dis que tout comme pour les unités de débordement de l’urgence, les listes d’attente artificiellement annihilées et tout ça, le but du gouvernement lui-même est que ça paraisse bien d’abord, et idéalement que la réalité soit ok aussi … en second lieu ;)

    Caroline Larocque

    Membre
    6 août 2018 à 11 h 30 min

    Simon, je trouve que c’est une bonne façon de fonctionner car ça permet d’offrir des statistiques qui sont représentatives. Cependant, je croyais que tout le réseau avait le même type de code. Les codes dont tu parles n’apparaissent pas dans ma liste et je n’ai pas le pouvoir de les créer. Je me questionne sur ce que le gouvernement peut bien faire de ces normes si personne n’a les mêmes? Est-ce que tous ceux qui jouent le rôle de superviseur de stage demandent un code GAP pour leur stagiaire? Merci!

  • Simon Charbonneau

    Membre
    13 août 2018 à 20 h 23 min

    Il y a des milieux qui n’ont pas de stats du tout, d’autres où seul le direct est compilé, d’autres ont un logiciel ou un autre = eGAP, GAP, Purkinje, SIPAD, Lotus… c’est totalement hétérogène, et ça c’est juste en psycho pcq les ergo ont les HPS, les TS ont autre chose aussi…

     

     

    Créer des codes, on l’a fait faire donc ça se fait. Il faut monter un argumentaire et trouver à qui le soumettre pour cela.

     

     

    Après le gvt il veut juste des chiffres pour que tout ait l’air ok… les apparences semblent plus importantes pour eux que les faits malheureusement.

     

     

    Ah et oui, ici, les stagiaires rentrent leurs stats dans leur eGAP et ça compte “sous notre nom”… pas banal car le gvt fait un calcul de nombre de massa salariale du service divisé par stats directes = coût par intervention, et un jour tout va être basé là-dessus je pense… Moi je me dis que comme tu dis, c’est au moins un moyen que ça soit représentatif, qu’on cesse d’être sous-coté en termes de stats et c’est important au niveau macro pour pas qu’un jour on devienne une cible.

  • Caroline Larocque

    Membre
    14 août 2018 à 11 h 49 min

    J’ai parlé à la personne en charge du GAP et des codes à mon CISSS. Ce qu’elle mentionne c’est que la dénomination des codes est différente d’un endroit à l’autre, mais ce qui importe au bout du compte c’est les activités directes versus indirectes. Des règles doivent être suivies et ce par tous. La plus importante est qu’une activité directe ne peut pas être partagée par différents intervenants pour un même client car cela serait interprété comme des visites différentes, ce qui ne serait pas le cas. Aussi, cela impliquerait que chacun fasse une note car de chaque activité directe doit découler une note, mais bon cela serait un moindre mal. Ainsi, lorsque je suis avec ma stagiaire, la personne en charge du dossier (celle qui écrira note et rapport) se verra attribuer du temps direct et l’autre du temps indirect relié au patient. Lorsque nous travaillons sur le rapport d’un patient en particulier, toutes les deux nous pouvons entrer cela dans le code d’écriture de rapport même si je ne suis pas la personne en charge. Le code de Formation stagiaire convient pour toutes activités qui ne sont pas reliées directement à un patient.

     

    Simon, le code “participation” est-ce une activité directe ou indirecte?

  • Simon Charbonneau

    Membre
    14 août 2018 à 12 h 09 min

    Effectivement j’ai aussi compris que c’est le direct l’important, le nombre et non la durée. Moi j’interprète que ce sont différentes activités directes de faire l’entrevue neuropsychologique vs l’évaluation neuropsychologique vs l’intervention neuropsychologique. Je me souviens d’avoir argumenté en disant notamment “faut-il que je donne une pause artificielle de 5m entre ces activités ? Que je fasse revenir le patient 3x sans raison clinique ? Ou même que je je vois jamais mes pts am+pm pour ne pas me nuire ? Faut-il que je pratique pour optimiser mes stats même si c’est au détriment du patient ?” Bien sûr que personne ne peut répondre oui à cela, et nous avons été transparents avec les responsables internes et j’imagine aussi avec la personne du ministère qui passe annuellement, et ça passe… chaque activité est notée dans la méthodologie de mon rapport dans une “puce” différente, avec la date exacte, la nature de l’acte et tout. Je peux argumenter que ce sont différentes notes, différentes traces consolidées dans un même rapport. Pour ce qui est d’être en charge vs non en charge, je ne comprend pas son argument car l’activité est directe ou pas selon ce qui a été fait et non selon qui l’a fait il me semble. Pour “participation”, je ne sais plus… ça doit être dans le manuel.

     

    M’enfin, quand elle te dis que des règles doivent être suivies et par tous, (1) ça me fait penser aux RH quand ils disent qu’il y a des règles provinciales pour l’attribution des échelons selon l’expérience qui sont suivies par tous (faux, je l’ai expérimenté) et (2) je me dis qu’elle parle des gens qui ont GAP et eGAP, et comme je t’écrivais, c’est loin d’être tout le monde qui utilise cela, alors il y aurait désir d’homogénéité à l’intérieur de ce sous-groupe seulement !?

     

    Bref si ça ne passe pas par chez vous, j’en suis désolé, mais chacun dans vos milieux vous devriez pousser à la limite pour maximiser vos stats à mon avis, avec tout ce qui passe chez vous, mais SVP sans mentionner nommément ce que chaque milieu fait. Vous pouvez dire “des collègues d’un autre milieu du RSSS dont ceci ou cela”, utiliser nos arguments ou d’autres que vous aurez trouvé, mais même si on a été transparents ça ne me tente pas que les milieux commencent à s’appeler entre eux pour se plaindre l’un de l’autre… merci

  • Caroline Larocque

    Membre
    14 août 2018 à 15 h 40 min

    Simon, ne t’inquiète pas, je nomme jamais personne, j’ai seulement mentionné que c’était dans un autre CISSS.

  • Simon Charbonneau

    Membre
    14 août 2018 à 15 h 42 min

    “pouce vers le haut”

     

    ;)

    Jacinthe Lacombe

    Membre
    20 août 2018 à 13 h 40 min

    J’avais déjà eu la discussion avec ma gestionnaire concernant nos statistiques. En clinique externe, elle me disait actuellement que les seules statistiques qui étaient comptées étaient le nombre de patients vus par notre infirmier de liaison. Ainsi, les patients les plus “payants” étaient ceux qui étaient évalués par notre infirmier mais qui étaient rejetés (donc pas suivis à la clinique). Tout repose donc sur notre infirmier de liaison, s’il accepte ou non les suivis. C’est absurde vous me direz mais c’est comme ça!!!

     

    Nous parlons souvent à nos gestionnaires sur la façon de compter nos stats afin de les maximiser (car dans mon milieu, on ne m’a jamais parlé de l’importance du direct vs indirect car il n’y a aucune façon de le comptabiliser selon nos codes et la définition de chaque code), mais ils ne peuvent nous répondre car ils ne savent pas eux-mêmes ce qui est regardé….

  • Valérie Drolet

    Membre
    21 août 2018 à 0 h 12 min

    Je suis vraiment ébahie de constater à quel point la façon de faire nos statistiques est différente d’un milieu à un autre! C’est complètement absurde que ce ne soit pas plus homogène et uniforme.

     

     

  • Jacinthe Lacombe

    Membre
    21 août 2018 à 11 h 48 min

    Le plus absurde dans tout ça, c’est qu’ils utilisent ces “statistiques” pour comparer les performances entre différentes équipes de travail, dans différents CIUSSS/CISSS. C’est comparer des pommes et des oranges!