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Stratégies pour aborder des résultats non crédibles
Voici un résumé de la très bonne conférence de Julie Suhr au congrès de l’INS 2012 :
Strategies for Addressing Noncredible Performance in Psychoeducational Assessments – Julie Suhr
1. Avertir ou ne pas avertir?
Est-ce que ça affecte les résultats? Oui
- Johnson and Lesniak-Karpiak 1997 : normalise les résultats des simulateurs
- Youngjohn et al. 1999 : rend les simulateurs plus sophistiqués
- Suhr and Gunstad 2000 : (TBI population) rend les simulateurs plus sophistiqués
Sondage de pratique :
- Slick et al. 2004 : 50% n’avertissent jamais, 1/3 avertissent toujours.
- Sharland et Gfeller 2007 : 89% encouragent de donner le meilleur, 22% avertissent toujours qu’il y a des tests de validité, 52% avertissent jamais qu’il y a des tests de validité.
- Bush et al 2005 consensus statement from NAN. Disent d’avertir de faire de son mieux et de répondre honnêtement et qu’on peut avertir qu’il y a des tests de validité.
Recommandations de Suhr :
- être constant (ne pas changer de pratique selon le mandataire ou le patient)
- écrire qu’on demande le meilleur effort et honnêteté pour une évaluation exacte dans le formulaire de consentement
- si avertissement qu’il y a des tests d’efforts : le mentionner dans le rapport puisque cela affecte les performances aux tests (avertir = – sensible mais + spécifique)
2. Continuer ou arrêter?
- Bush 2009 (Neuropsychology of Malingering Casebook – Part 5.)
- Gervais 2009 (Neuropsychology of Malingering Casebook – Part. 2)
- Vanderploeg & Belanger 2009 (Neuropsychology of Malingering Casebook – Part. 2)
- Boone 2009
- Carone et al. 2010
- Un seul test ne permet jamais de diagnostiquer quelque chose, encore moins en simulation.
- Des performances normales à des tests peuvent au moins être interprétés comme un niveau d’habileté minimum, et, si normales, ont d’importantes implications
- Ne pas examiner les problèmes psychologiques qui contribuent à un effort diminué nuit au patient et a des implications sur son traitement
Recommandations de Suhr :
- Continuer! Utiliser des mesures multiples pour chaque sphère cognitive évaluée
3. Confronter ou ne pas confronter?
- Osmon and Mano 2009 (Neuropsychology of Malingering Casebook – Part. 2)
- Pas beaucoup de données, pas une seule bonne réponse à cette question
- Peut créer des simulateurs plus sophistiqués
- Peut affecter la relation clinique : se questionner sur impacts (prise en charge)
- « Breach of Test security » (standard 9.11 APA)
Recommandations de Suhr :
- Utiliser son jugement clinique tout en gardant en tête les risques associés à cette confrontation.
- Consigner par écrit si on l’a confronté et sa réaction.
4. Donner du feedback ou pas?
- Heilbronner et al. 2009 : AACN consensus statement
- Carone et al. 2010
- Bush 2009 (Neuropsychology of Malingering Casebook – Part. 5)
- Problème de « Test security »
Recommandations de Suhr :
- Expliquer les sphères testées de façon générale, et non pas les tests spécifiques, expliquer le pattern général
- Dans le rapport ne pas focuser seulement sur l’explication que les tests de simulation ont été échoué, mais expliquer l’ensemble de nos analyses, les contradictions trouvées
- Si nos résultats contredisent un ancien rapport : expliquer l’ancienne « évaluation » (=seulement un dépistage? pas une vraie évaluation neuropsychologique?), et que les standards étaients plus hauts à atteindre pour notre évaluation
5. Donner les données ou pas?
- Bush et al 2005 NAN position paper
- Kaufmann 2009
- Sewad & Connor 2009 (Neuropsychology of Malingering Casebook – Part. 5)
- Problèmes : donner les données peut éduquer le patient sur comment mieux simuler dans le futur. Potentielle mauvaise utilisation/interpétation des données par d’autres. Viole 9.11
Recommandations de Suhr :
- Quand les résultats aux tests sont considérés invalides, ne donner aucune donnée brute
- Si vous vous faites demander les données brutes plus tard (protocoles), écrire sur chaque protocole « potentiellement invalide ».
6. Diagnostiquer la simulation ou pas?
- Slick et al. 1999 : consensus qu’on peut diagnostiquer la simulation chez certains patients
- Sewad & Connor 2009 (Neuropsychology of Malingering Casebook – Part. 5)
- Sharland et Gfeller 2007
- Carone et al. 2010
Recommandations de Suhr :
- Si diagnostic de simulation en utilisant le mot « simulation » : expliquer clairement les « preuves » et quels critères ont été utilisé
- Si pas de diagnostic de « simulation », dire quand même que les résultats sont invalides.
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