• Statistiques

    Posted by Caroline Larocque on 3 septembre 2020 à 15 h 12 min

    Bonjour,

    Est-ce que je suis la seule à se demander à quoi peut bien servir nos statistiques et à quel point les gestionnaires ont besoin de connaître ce que nous faisons aux cinq minutes près? Je trouve cela plutôt injuste quand je vois d’autres intervenants comme les infirmières qui n’ont pas besoin de se soumettre à cette discipline. Après avoir été délestée pendant deux mois dans un autre département, sans avoir à compléter des statistiques, disons que je trouve ce retour à la réalité plus difficile. Je crois que nous devrions questionner cette nécessité et leur donner que ce qui sert vraiment comme par exemple le nombre de nouveaux cas. Qu’est-ce que vous en penser?

    Sébastien Monette répondu Il y a 3 années 4 Membres · 3 Réponses
  • 3 Réponses
  • Claudine Boulet

    Membre
    3 septembre 2020 à 18 h 18 min

    De mon côté, je ne comptabilise que le nombre de nouveaux cas vus. Je n’ai aucune idée de la façon dont nos gestionnaires décident du mode de comptabilisation des données mais il me semble que nous avions déjà remarqué que nous étions plusieurs neuropsychologues à ne pas “entrer nos statistiques” de la même façon. Cela dit, j’apprécie vraiment beaucoup que mes “statistiques” se résument à noter le nombre de nouveaux cas vus, à chaque période, et je garde toujours une petite crainte qu’ils finissent par m’en demander plus. Je dirais donc que je n’ai pas tant le goût de poser des questions et d’attirer l’attention là-dessus…

  • Jacinthe Lacombe

    Membre
    4 septembre 2020 à 15 h 56 min

    Je n’ai pas fait de statistiques depuis le début de la pandémie, en mars… 🤫 Mes collègues en font par contre. Je devrai m’y remettre assurément (je m’étais dit 1er juillet, puis début août, après mes vacances,  début septembre…)

    Nous avions déjà eu cette discussion avec ma gestionnaire de l’époque, en ce sens que les statistiques sont vraiment “time-consuming” pour ce que cela apporte. J’avais discuté avec elle de ce qui serait mieux d’inscrire, afin que ce soit le plus “payant”. Elle disait elle-même ne pas trop savoir ce qui était important ou non (elle nous avait même avoué que la performance de notre clinique était évaluée seulement selon sur le nombre de cas traités par l’infirmier de liaison. Les cas les plus rentables : ceux qui n’étaient pas évalués par notre infirmier et retourner directement au médecin de famille car ne nécessitait aucun investissement de temps de la part de l’infirmier de liaison. C’est absurde me direz-vous mais c’était comme ça… )

    Cependant, ils (les gestionnaires) s’en servent pour comparer les performances entre les établissements, sans savoir s’ils comparent des pommes avec des pommes.. (et laissez-moi en douter car nous n’utilisons pas les mêmes codes ni les mêmes logiciels, dépendant de notre milieu, CIUSSS, …). Dans notre cas, nous sommes souvent comparer au programme de gérontopsychiatrie de l’Ouest de l’Île.. De ce que j’ai entendu, cet hôpital favorise beaucoup les gros groupes d’intervention, ce qui est très “payant” en termes de statistiques… Et j’ai l’impression que si deux intervenants s’occupent du groupe, ils entrent les statistiques en double pour un même patient (car chaque intervenant entrera par exemple 60 min d’intervention pour un même patient… ce qui fera 120 min d’intervention au final pour un même patient pour une même intervention de 60 min).

    Les gens qui pensent au logiciel de statistiques ne sont pas des cliniciens ils ne pensent pas du tout à ce qu’il serait utile de comptabiliser et de la façon dont cela devrait l’être

  • Sébastien Monette

    Membre
    17 septembre 2020 à 15 h 01 min

    Oui, j’ai toujours eu le même questionnement, c’est tellement différent la façon de compter d’un établissement à l’autre, je ne vois pas ce que le ministère peut faire avec ça. 

    Par chez nous on comptabilise toutes nos activités (au 15 minutes près) avec un fichier “maison” sur excel, mais il semble que le ministère s’intéresse seulement aux heures de contact direct. Aussi pour les intervention de groupe, même s’il y a deux thérapeutes, les heures sont entrées une seule fois car, selon ce qu’on s’est fait dire, c’est le nombre d’heures de services reçues par les usagers qui intéresse le ministère (et non le nombre d’heure de services offerts par les intervenants). Mais bon, quand j’entend les différentes façon de collecter ces données dans différents établissements, ça laisse l’impression d’être un peu du n’importe quoi…