Je n’ai pas fait de statistiques depuis le début de la pandémie, en mars… 🤫 Mes collègues en font par contre. Je devrai m’y remettre assurément (je m’étais dit 1er juillet, puis début août, après mes vacances, début septembre…)
Nous avions déjà eu cette discussion avec ma gestionnaire de l’époque, en ce sens que les statistiques sont vraiment “time-consuming” pour ce que cela apporte. J’avais discuté avec elle de ce qui serait mieux d’inscrire, afin que ce soit le plus “payant”. Elle disait elle-même ne pas trop savoir ce qui était important ou non (elle nous avait même avoué que la performance de notre clinique était évaluée seulement selon sur le nombre de cas traités par l’infirmier de liaison. Les cas les plus rentables : ceux qui n’étaient pas évalués par notre infirmier et retourner directement au médecin de famille car ne nécessitait aucun investissement de temps de la part de l’infirmier de liaison. C’est absurde me direz-vous mais c’était comme ça… )
Cependant, ils (les gestionnaires) s’en servent pour comparer les performances entre les établissements, sans savoir s’ils comparent des pommes avec des pommes.. (et laissez-moi en douter car nous n’utilisons pas les mêmes codes ni les mêmes logiciels, dépendant de notre milieu, CIUSSS, …). Dans notre cas, nous sommes souvent comparer au programme de gérontopsychiatrie de l’Ouest de l’Île.. De ce que j’ai entendu, cet hôpital favorise beaucoup les gros groupes d’intervention, ce qui est très “payant” en termes de statistiques… Et j’ai l’impression que si deux intervenants s’occupent du groupe, ils entrent les statistiques en double pour un même patient (car chaque intervenant entrera par exemple 60 min d’intervention pour un même patient… ce qui fera 120 min d’intervention au final pour un même patient pour une même intervention de 60 min).
Les gens qui pensent au logiciel de statistiques ne sont pas des cliniciens : ils ne pensent pas du tout à ce qu’il serait utile de comptabiliser et de la façon dont cela devrait l’être