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  • Remise des résultats

    Posted by Simon Lemay on 11 octobre 2013 à 15 h 57 min

    N’hésitez pas à partager avec nous des modèles de documents que vous remettez au client au terme de vos évaluations pour résumer vos résultats de manière vulgarisée et présenter vos recommandations.

    Quelques idées en vrac:

    Dites-nous comment vous arrivez à expliquer les fonctions exécutives en termes simples ou comment vous rendez plus concrètes vos diverses trouvailles neuropsychologiques pour que cela fasse du sens pour le client au quotidien!

    Personnellement, je me limite malheureusement trop souvent à une transmission orale des résultats. En ce sens les ergos sont beaucoup plus systématique que nous… Cela fait d’autant plus de sens lorsque l’on doit transmettre de l’information à des personnes pour lesquelles on a justement mis en évidence des troubles cognitifs…

    Prenez-vous toujours le temps de faire votre “service après vente” ?

    Vincent Moreau répondu Il y a 7 années, 11 mois 11 Membres · 22 Réponses
  • 22 Réponses
  • Caroline Larocque

    Membre
    16 octobre 2013 à 0 h 45 min

    Personnellement, nous avons convenu qu’en contexte de travail interdisciplinaire, c’est le médecin qui fait le compte rendu de l’évaluation, mais j’informe l’usager et son proche qu’ils peuvent me contacter au besoin s’ils ont des questions. Pour les usagers en externe, je leur offre de les rencontrer avec un proche s’ils le désirent.

  • Anonyme

    Invité
    17 octobre 2013 à 13 h 02 min
  • Simon Lemay

    Membre
    18 octobre 2013 à 20 h 06 min

    “Comparing Two Methods of Delivering Neuropsychological Feedback” :

    http://acn.oxfordjournals.org/content/early/2013/01/10/arclin.acs142.abstract

  • Simon Charbonneau

    Membre
    18 octobre 2013 à 20 h 06 min

    Il y a des cas où il semble évidement que le patient n’est pas intéressé, mais dans bon nombre de cas, soit le patient le propose, soit je le propose (si c’est évident qu’il souhaite un tel feedback et n’ose pas le demander). Selon les cas, si c’est adapté à leur tableau cognitif, je le fais par téléphone et j’encourage à prendre des notes. Dans d’autres cas, je les invite à revenir (accompagné s’ils le veulent) et dans plusieurs de ces cas, je remets de la documentation écrite rédigée par moi ou prise ailleurs selon la problématique. Ces bilans durent de 30 à 90 minutes.

  • Anonyme

    Invité
    18 octobre 2013 à 20 h 07 min

    Nous le proposons dans le cadre de nos projets de recherche à l’IUSMQ avec des participants ayant des troubles cognitifs légers. La plupart veulent un résumé donc c’est presque systématique. En clinique non seulement une rencontre avec la personne et un proche.

  • Anne-Marie Daoust

    Membre
    18 octobre 2013 à 20 h 07 min

    Je remets souvent un document résumé et des recommandations lors de la rencontre bilan.

  • Anonyme

    Invité
    18 octobre 2013 à 20 h 08 min

    Dans de rares cas je ne fais pas de rencontre bilan (même durée que Simon Charbonneau, mais à 90 min ils finissent pas en oublier), et j’ai remarqué que les feuilles résumé avec recommandations sont surtout appréciées dans les cas de troubles d’apprentissage. De façon générale, je mets les recommandations les plus importantes au rapport et j’inscris une phrase du genre “afin d’alléger le présent rapport, des recommandations supplémentaires pourront être fournies par écrit, au besoin”. Ça m’enlève un peu de travail, et ça laisse la porte ouverte à plus si la personne le désire. Tout le monde est content .

  • Anonyme

    Invité
    18 octobre 2013 à 20 h 09 min

    J’offre toujours un bilan et je dirais que 95% des parents viennent. À Ste-Justine, dans notre clinique, les parents demandent pratiquement toujours l’accès au rapport original alors il n’y a pas de document additionnel à produire car ils ont automatiquement les recommandations. Pour la durée des rencontres, ça varie aussi entre 30 et 90 minutes, une heure étant une bonne moyenne.

  • Martine Laframboise

    Membre
    18 octobre 2013 à 20 h 09 min

    Moi aussi je fais toujours une rencontre bilan. adaptée à la problématique évaluée. La durée est aussi entre 60 et 90 minutes, et le rapport et recommandations sont remis au client (lorsque la situation le permet).

  • Anonyme

    Invité
    18 octobre 2013 à 20 h 10 min

    Mes dernières internes au doctorat avaient l’habitude de le faire et cela est très utile au patient ainsi qu’a la famille …Et ce n’est vraiment pas très long à rédiger en point form

  • Sarah Lecomte

    Membre
    18 octobre 2013 à 20 h 11 min

    Je fais toujours un bilan et remets un résumé des résultats et recommandations (en point form). Ça prend très peu de temps à rédiger et les clients apprécient beaucoup.

  • Amélie Beausoleil

    Membre
    18 octobre 2013 à 20 h 11 min

    Lorsque ma collègue ergo a aussi évalué le patient, nous faisons une rencontre à deux, parfois assortie d’un document, pour expliquer nos résulats et en quoi ils sont liés, ce qui rend la chose plus concrète et bien appréciée!

  • Frédérique Escudier

    Membre
    21 octobre 2013 à 0 h 36 min

    Voici une review du livre Feedback That Sticks qui inaugure une nouvelle page de la section membre, soit la page des présentations de livres  :

    http://aqnp.ca/membres/livres/

     

    Avez-vous déjà lu ce livre?

    Si oui, a-t-il changé votre pratique? Faites-vous plus de bilans suite à sa lecture? Avez-vous déjà adopté certaines techniques?

     

    Venez nous raconter votre expérience.

    Livres

  • Simon Lemay

    Membre
    28 septembre 2015 à 19 h 15 min

    Je tente aujourd’hui de relancer l’intérêt pour ce sujet dans notre forum à la suite de l’excellente conférence de fermeture de Karen Postal à notre congrès annuel. Elle a très bien su nous convaincre de l’importance de rendre compte systématiquement de nos résultats aux patients/proches afin d’éviter, ce qu’elle appelle, la tendance à faire du “Diagnose and adios!”. Je me permets même d’aller plus loin qu’elle en affirmant que le modèle de pratique consistant à se restreindre au rôle de consultant qui se limite à communiquer les résultats seulement au médecin référant ou à l’équipe traitante a probablement nuit au développement de notre profession. Du moins, ceci n’a pas permis de convaincre le public de l’importance/pertinence de la neuropsychologie. Ainsi, il m’est arrivé plusieurs fois d’entendre des patients qui avaient été évalués en neuropsy affirmer qu’ils se souvenaient d’avoir fait des tests pendant plusieurs heures, mais que les résultats et les conclusions de l’évaluation ne leur avaient jamais été présentés (évidemment pas dans un contexte d’expertise psycholégale qui peut imposer des restrictions à cet égard). Je suis le premier à me confesser: je ne suis pas encore assez systématique puisque je perds des gens dans le followup en attendant que les équipes déterminent une date pour la rencontre-bilan à laquelle je ne suis finalement pas convié (désavantage de travailler au sein de plusieurs équipes).

    Cette présentation aura certainement de l’influence sur ma pratique et m’incitera à évoluer davantage dans ma façon de communiquer mes résultats tant pour la rédaction que pour la remise des résultats aux patients.  

     

    Dr Postal reconnaissait d’abord tout le défi de rendre accessible les termes et notions complexes de nos évaluations. J’ai adoré son analogie avec la capacité à identifier une chanson à partir d’un rythme d’applaudissement pour illustrer la difficulté à laquelle on fait face lors de la communication de nos résultats : celui qui tape dans ses mains (nous) pense que tout est simple et facile car il a la musique en tête alors que son interlocuteur n’a justement pas ce contexte pour en faciliter la compréhension. Sa présentation rendait également justice aux qualités du clinicien nécessaires pour un tel processus. En ce sens, j’ai bien retenu l’idée que le processus de feedback doit prendre racine dès l’entrevue initiale : importance de bien cerner les enjeux et préoccupation dès le début de l’évaluation afin de les adresser et mieux les prioriser dans la rencontre-bilan.

     

    Un des points que je tentais plutôt maladroitement de partager lors de mon intervention à la conférence est le fait que mon expérience des rencontres-bilan me rappelle régulièrement que je ne dois jamais prendre pour acquis que le patient a bien compris mon explication même lorsque je suis convaincu d’avoir utilisé un niveau de langage adapté et les mots les plus simples possible . Il m’arrive même de pousser l’audace de le faire réaliser en cours de rencontre aux médecins et aux autre intervenants présents que le patient a très peu intégré tout ce qu’ils viennent de lui présenter. Je constate même que je me joue parfois le tour à moi-même lorsque je demande au patient de m’expliquer l’élément le plus important qu’il a retenu de mon intervention… J’ai bien aimé la suggestion de Dr Postal de reprendre alors les éléments tout en mettant « en direct » par écrit à l’intention du patient les 2-3 messages clés de la rencontre. Je me rends compte en écrivant ceci que cela pourrait également servir un but pédagogique pour le patient en l’incitant à développer une habitude de solliciter des « take home » message lors de ses rendez-vous.

     

    Ceci m’amène à revenir sur la modalité du feedback. Il m’est arrivé à plusieurs reprises d’éprouver une certaine dissonance cognitive en présentant oralement des résultats à mon patient et de m’entendre dire qu’il avait des problèmes d’encodage et de consolidation de l’information… loin d’être sûr qu’il retiendra quelque chose de la réunion! Je soulignais dans mon post antérieur que les ergos sont plus systématique que nous dans la remise de document au patient à la suite de leur évaluation. Malheureusement, je me suis aussi rendu compte que leur document n’était pas toujours très personnalisé pour le patient…

     

    Dans la dernière année, j’ai développé un modèle de résumé de rapport à l’intention du patient. Je vous le soumets humblement en sachant très bien qu’il continuera à évoluer et à s’améliorer au fil du temps (je ne suis pas encore satisfait du niveau de vulgarisation). N’hésitez pas à vous en servir, à l’adapter à votre pratique et à me faire vos suggestions pour le bonifier. Vous constaterez que j’ai ajouté une mise en contexte visant à informer du style de rédaction qui s’adresse plus directement au patient, ce qui est une façon pour moi de rendre encore plus concret les résultats (je me dis que cela pourrait notamment aider ceux qui ont peu d’autocritique à mieux réaliser que ces résultats les concernent!). J’ai aussi décidé de prêcher pour notre paroisse et mentionner notre asso dans ces rapports.Dr Postal a fait le choix de bannir le mot cognitif. Personnellement, j’ai préféré l’expliquer. Je verrai à l’usage..

    Je ne produis pas encore systématiquement un tel document et il m’est arrivé aussi de le produire inutilement (ex. : pt qui un eu congé sans préavis). Il me reste à réfléchir si mon rapport principal n’évoluera pas vers un tel modèle encore plus vulgarisé car si on fait l’erreur de croire que nos patients comprennent toutes nos tentatives de vulgarisation, le même constat s’applique à nos collègues qui n’arrivent pas toujours à bien décoder notre « jargon » écrit.

     

    Je vous invite à vous servir de ce forum pour partager vos « perles » et vos façons de faire qui vous sont utiles pour les bilans. Par exemple, on pourrait faire bénéficier à tous les utilisateurs du forum de l’exemple amené par @/index.php?/profile/338-christianeflessas/” data-ipsHover-target=”https://aqnp.ca/forum/index.php?/profile/338-christianeflessas/&do=hovercard” data-mentionid=”338″ rel=””>@christiane.flessas à propos de sa façon de faire réaliser à certains parents l’impact au quotidien des limitations intellectuelles de leur enfant au moyen du questionnaire de comportements adaptatifs.

     

    Je vous interpelle plus directement au sujet de la conduite auto. Comment annoncez-vous au patient qu’il devra se soumettre à un examen sur route et qu’il devra s’abstenir de conduire jusqu’au moment où il sera jugé sécuritaire?  [En passant, je me permets de souligner, entre parenthèse, que les neuropsys (moi inclus) devraient être plus proactifs et adresser plus directement la question avec les patients. Ce n’est pas pour rien que les ergos se positionnent de plus en plus comme des incontournables  même lorsqu’elles ne font pas l’éval sur route. Bref, je m’égare sur un autre sujet: fin de la parenthèse]. Je dois dire que les suggestions de Karen Postal s’appliquaient peu à notre réalité pour la conduite auto. Pour ma part, il m’arrive de jouer la carte de l’humilité par rapport à la valeur prédictive de nos tests. Je leur dis alors que les résultats m’amènent à avoir des inquiétudes par rapport à leur capacité de conduire de manière sécuritaire. Je leur dit aussi que mes tests ne sont pas conçus spécifiquement pour se prononcer sur cette question et qu’ils sont ainsi une mesure imparfaite de leurs capacités réelles, mais que les tests peuvent tout de même nous pister sur des difficultés potentielles. Selon le contexte, je mentionne au patient qu’il aura la chance de prouver que je me trompe lors de l’examen sur la route et qu’il me fera plaisir qu’il communique avec moi pour m’en informer (j’en profiterai alors pour lui rappeler qq recommandations). Je leur fourni aussi des informations lors des réponses typiques.Ex1 Mon père conduit toujours près de chez lui : 45% des accidents chez les 65 ans et plus ont lieu à moins de 5km du domicile. Ex2 : Il ne conduit pas très souvent : augmentation du danger en raison du risque de perdre les automatismes de la conduite. Par ailleurs, je n’ai pas trouvé souvent utile des interventions de certains professionnels du type « laissez-vous gâter en vous faisant conduire » ou « la chance du patient d’avoir un chauffeur privé ». J’avais l’impression que cela banalisait l’importance quasi « identitaire » du permis pour ces personnes.  J’avoue que je me sens plutôt inconfortable lorsqu’un médecin évoque des scénarios catastrophiques (ex. : frapper un enfant du voisinage) ou véhicule de fausses informations destinées à faire peur au patient pour qu’il cesse de conduire (ex. : votre compagnie d’assurance ne payera pas lors d’un accident si vous continuez à conduire sachant que vous saviez de tels problèmes). Celles qui m’ont subi comme superviseur n’auront pas trop de difficulté à déduire à qui je fais référence…  Bref, quels sont vos trucs pour amener délicatement le sujet surtout chez les patients pour qui la conduite auto a toujours été très centrale ou que l’abandon de la conduite a un impact majeur tel que l’isolement en campagne?

     

    Autres pistes de discussion :

    Prenez-vous le temps de montrer l’imagerie cérébrale à vos patients et de faire de l’enseignement à partir de leurs résultats? Je me propose de le faire plus régulièrement surtout que le PL21 nous donne clairement la légitimité de partager ce type de conclusions.

     

    Lors de la conférence, on a fait le constat que peu d’entre nous utilisons des applications mobiles pour illustrer concrètement les structures ou le fonctionnement  du cerveau. Je me suis lancé comme défi de le faire à court terme. Je pourrai vous faire des suggestions sur l’utilité des apps iOS que je possède et que je mettrai éventuellement à l’essai.

    Modèle Résumé Sept 2015.docx

  • Amélie Beausoleil

    Membre
    29 septembre 2015 à 13 h 29 min

    Petit commentaire à chaud par rapport à la conduite auto: j’ai pas mal les mêmes tactiques que @simon.lemay. Devant quelqu’un  qui se targue d’avoir toujours été un excellent conducteur, j’ajoute souvent un petit point justement identitaire mais de manière un peu plus soft que la grosse pepeur: ” vous qui avez un dossier irréprochable, permettez-vous d’effectuer votre sortie au sommet! Avoir une conduite irréprochable, c’est aussi savoir se retirer au bon moment. Et ce bon moment, c’est un test sur la route qui va vous aider à discerner s’il est arrivé”. Ça peut paraître manipulateur comme discours mais c’est de loin ce qui m’aide le plus à convaincre. Et je leur dit aussi en toute humilité qu’ils sont les bienvenus à me contacter si je me suis plantée dans mes observations!

  • Anonyme

    Invité
    30 septembre 2015 à 1 h 34 min

    Pour ma part, (je participe à la discussion, quoique bien humblement, je viens de débuter) je pratique uniquement dans le privé avec des enfants. 

     

    D’abord, je trouve que c’est un non sens que les parents et les intervenants susceptibles de lire mon rapport ne le comprennent pas en raison du jargon. Ou bien qu’un lexique soit nécessaire pour le comprendre (j’ai vu un livre qui a cette fonction, je ne retrouve pas le titre…). J’essaie de simplifier au maximum mes explications. Si j’ai besoin de la précision d’un mots jargon, je vais le “traduire” entre parenthèse ou dans les phrases suivantes. Je me dis que le but n’est pas de démontrer mon savoir mais plutôt d’être utile aux clients.

     

    J’aime bien présenter les résultats sous forme de tableau: les parents apprécient la représentation visuelle des forces et faiblesses cognitives. Je ne leur laisse pas par contre avec le rapport parce que je trouve que ça manque d’interprétation, même si je ne met pas les scores.

     

    Aussi, je n’aime pas trop donner une liste de 2 pages de recommandations plus ou moins personnalisées sans fournir un “service après vente” après le bilan… En lien avec la conférence de Mme Verreault je trouve que c’est dommage de passer des heures à chercher à comprendre l’enfant en mettant de l’énergie à créer une relation de confiance avec l’enfant pour que notre testing soit valide et que l’enfant soit à son meilleur, et 2) analyser de manière approfondie son fonctionnement cognitif et ne pas davantage se servir de cette compréhension de l’enfant pour favoriser son adaptation. J’a plus envie d’offrir si besoin 1 ou 2 rencontres de plus pour expliquer comment mettre en place les recommandations en fonction des besoins spécifiques de l’enfant, du contexte familial, etc. … sauf ça devient peut-être un double mandat. Vous en pensez quoi?

  • Caroline Larocque

    Membre
    30 septembre 2015 à 12 h 12 min

    @ simon lemay   Je n’arrive pas à ouvrir ton document….Ça dit que mon système n’est pas capable d’ouvrir le convertisseur machin truc. Une solution?

  • Amélie Beausoleil

    Membre
    30 septembre 2015 à 12 h 47 min

    @audrey-anne.dubé, je suis tellement d’accord avec toi, avec tout le temps que l’on investi à comprendre la personne, c’est un non-sens d’utiliser ensuite un langage incompréhensible par le commun des mortels! Pour ce qui est des recommandations toutefois, j’aime bcp remettre un document, car malgré le service après-vente le plus parfait au monde, il n’y a rien comme un aide-mémoire pour permettre aux patients/clients/aidants de se recentrer après quelques semaines de pratique.

  • Claudine Boulet

    Membre
    30 septembre 2015 à 12 h 48 min

    Pour ma part, je crois que la règle d’or numéro un est d’adapter notre pratique à chaque cas présenté.

     

    Pour mes rapports, j’essaie de plus en plus de les vulgariser pour qu’ils soient minimalement compréhensibles par mes collègues. En même temps, j’ai un questionnement dans le sens où un rapport d’un scan n’est pas vulgarisé…  Mais bon, je crois que ça dépend toujours de “pour qui le rapport est écrit”. C’est sûr qu’il y a une large différence entre un rapport écrit dans un contexte hospitalier et un rapport écrit en privé.

     

    @/index.php?/profile/543-simon-lemay/” data-ipshover-target=”https://aqnp.ca/forum/index.php?/profile/543-simon-lemay/&do=hovercard” data-mentionid=”543″ rel=””>@Simon Lemay: Pour ce qui est du document que tu remets à tes patients, est-ce que c’est correct avec les archives? Je pose cette question car à mon CLSC, je n’ai pas le droit de remettre moi-même un rapport d’évaluation à un patient. Si un patient veut obtenir une copie de son propre rapport, la demande doit transiger par les archives. Je ne suis pas sûre qu’ils accepteraient davantage que je remette moi-même un document tel que celui que tu proposes… Il faudrait que je pose la question mais j’étais curieuse des règles dans vos milieux.

     

    J’ai aussi un questionnement par rapport au temps que ça prend à rédiger. Comme j’ai une longue liste d’attente, plus je passe de temps sur un cas, plus les suivants sont pénalisés (et ça finit que je ne vois pas certains patients car leur situation a évolué pas toujours dans le bon sens). En plus de la pression des stats! Bref, l’équilibre entre donner un bon service et être productif n’est pas toujours évident à atteindre!

     

    Pour ce qui est de la conduite auto, j’explique à la personne que moi j’ai des inquiétudes suffisamment élevées pour faire un signalement à la SAAQ et que je lui demande donc de ne plus conduire jusqu’à ce qu’elle reçoive une lettre de la SAAQ indiquant si elle doit passer un test sur la route. Et, à l’argument du très bon conducteur, je réponds que je n’en doute pas mais que les tests que je lui ai fait passés montrent telles et telles difficultés qui font que maintenant j’ai des inquiétudes suffisamment élevées pour faire un signalement à la SAAQ. Et bref, je répète plus d’une fois le même message.

     

    @Audrey-Anne Dubé: je pense que plus on donne un bon service qui répond à un besoin, plus on donne une bonne publicité pour l’ensemble de notre profession. Je crois que l’important est surtout de s’entendre à l’avance sur le nombre de rencontres et les coûts associés (ou de dire qu’au besoin, il pourra y avoir plusieurs rencontres de suivi à tel prix) pour éviter les malentendus…

  • Simon Lemay

    Membre
    1 octobre 2015 à 13 h 37 min

    @/index.php?/profile/208-carolinelarocque/” data-ipsHover-target=”https://aqnp.ca/forum/index.php?/profile/208-carolinelarocque/&do=hovercard” data-mentionid=”208″ rel=””>@caroline.larocque: est-ce un problème de prise en charge des documents word plus récents .docx? Quelle version de Word utilises-tu? J’ai vérifié le download et il fonctionne.

     

    @/index.php?/profile/38-claudine-boulet/” data-ipsHover-target=”https://aqnp.ca/forum/index.php?/profile/38-claudine-boulet/&do=hovercard” data-mentionid=”38″ rel=””>@Claudine Boulet J’ai vérifié auprès des archives de HPB et c’est OK dans mon établissement de remettre moi-même ce document au patient. Je pense que les procédures varient selon les établissements. Il y a certainement matière à argumenter avec les archives au sujet de cette impossibilité de remettre directement un résumé aide-mémoire au patient avec troubles cognitifs : ce n’est pas toujours évident pour eux de faire des démarches supplémentaires. À la limite, tu pourrais probablement te backer avec l’OPQ. Quand j’ai été inspecté, l’inspecteur me rappelait l’importance de faire un bilan pour tous les patients y compris ceux qui sont sévèrement atteints.Il y a des fois où ça nous semble plutôt inutile de le faire, mais j’imagine qu’il faut toujours se rappeler d’adopter une attitude centrée sur le patient…

     

    J’ai le même questionnement que toi concernant la pression de la liste d’attente. C’est pour cela que je me questionne sur l’évolution du niveau de vulgarisation de mon rapport principal pour éviter d’en produire 2. Pour la question des archives, ça risque de mieux passer chez vous si tu te conformes à leur procédure concernant le rapport principal et que tu leur dis que tu remets qu’une partie plus vulgarisé du rapport au patient (évidemment en versant aussi une copie aux archives). Informes-toi si d’autres professionnels chez vous le font (ex.: ergo)

     

    Je vais probablement ajouter à mon résumé un encadré pour cerner 2-3 messages clés à retenir du rapport d’évaluation et sur lesquels je mettrai de l’emphase à la rencontre bilan. Mes rapports sont toujours un work in progress…

  • Julie Brosseau

    Membre
    5 octobre 2015 à 15 h 59 min

    @simon.lemay : je donne essentiellement les mêmes infos que toi aux patients pour la conduite auto et je leur dis pour quelles raisons je veux faire un signalement (ex. problèmes attentionnels et ralentissement détectés dans les tests). P.S. j’ai aussi commencé à lister les raisons dans mes rapports ou dans mes notes d’évolution, et ce, parce que je trouve important de démontrer aux md et aux ergos qu’on peut tirer une foule d’arguments à partir d’une évaluation neuropsy. (et que le dépistage n’est pas réservé aux ergos). Pour la question des assurances, l’affirmation n’est peut-être pas si fausse. J’ai déjà contacté une cie d’assurances et on m’a répondu qu’une enquête pouvait toujours être faite et qu’il était possible que la cie ne paie pas puisque que le patient ne devait pas conduire.

    @claudine.boulet : tout à fait d’accord avec toi qu’il faut adapter la pratique. Je demande toujours à mes patients s’ils sont intéressés à avoir des résultats et certains ne le sont pas !!! J’adapte aussi mes explications/recommandations en fonctions des atteintes (message plus court pour les gens plus atteints et/ou qui n’ont aucune question).

  • Vincent Moreau

    Membre
    22 décembre 2015 à 13 h 24 min

    Un article intéressant ici sur la remise d’un document écrit aux patients et à leur proches pour faciliter la rétention des recommandations. Il semble qu’un tel document aide au rappel des recommandations chez les proches, mais pas chez les patients. Il n’y aurait toutefois pas d’effet sur l’adhérence aux recommandations.