• Vincent Moreau

    Membre
    28 octobre 2014 à 15 h 53 min

    Belle présentation! Pour ma part, je ne crois pas qu’il y ait d’études appuyant le fait qu’un verre de vin par semaine soit suffisant pour causer un SAF. Mais peut-être est-ce que la quantité est sous-rapportée… Quant à la possibilité de trouble génétique, selon les résultats obtenus, on ne retrouve pas de déficit franc (on s’attendrait généralement à une DI). De plus, les difficultés semblent avoir commencé en 5e année et demeurent spécifiques au domaine langagier. En regardant les résultats, ce qui ressort pour moi est une faiblesse personnelle au plan de la mémoire de travail, ce qui demeure cohérent avec des difficultés langagières. Les difficultés rapportées me semblent aussi caractéristiques d’un trouble langagier (difficultés avec la mémorisation de faits, compréhension fluctuante, accès lexical fluctuant), mais les manifestations demeurent très légères et non suffisantes pour diagnostiquer un trouble comme tel. Sinon, y a-t-il eu des changements/stresseurs associés au début de la 5e année qui pourraient rendre compte de l’apparition des difficultés? Pour l’aspect de croissance physique lente, j’aurais tendance à penser que ce serait associé à des difficultés cognitives de nature plus diffuse que langagière. Il y a néanmoins peut-être quelque chose à creuser de ce côté en médecine, dépendamment de l’ampleur de ce retard de croissance. Il peut y avoir différentes explications, mais une qui me vient rapidement, surtout en relisant qu’elle est peu reposée au lever, concerne l’apnée du sommeil. L’apnée du sommeil, lorsqu’elle n’est pas due à l’obésité mais à la taille des végétations/amygdales, est souvent liée à un retard de croissance, réversible après traitement. Y a-t-il une histoire d’otites multiples en bas âge? Ronflements? Cet article pourrait t’intéresser aussi. Bon travail!

  • Véronique Labelle

    Membre
    3 novembre 2014 à 14 h 14 min

    Bonjour Vincent !

     

    Un grand merci pour tes pistes de réflexion :)

    Vincent Moreau

    Membre
    4 novembre 2014 à 18 h 43 min

    Au plan des recommandations, j’y vais généralement pour l’orthopédagogie. Quand les difficultés sont subtiles et que l’enfant a dépassé les 8-9 ans, il est peu probable qu’il/elle bénéficie d’une prise en charge en orthophonie. L’orthopédagogie demeure la meilleure option, surtout si on peut lui préciser le portrait de forces/faiblesses et l’origine langagière des difficultés. Sinon, on peut adapter certains des conseils/recommandations qu’on donnerait pour un enfant avec un réel trouble du langage ou des faiblesses au plan verbal. On retrouve plein de recommandations concrètes en fonction du profil dans Essentials of WISC-IV Assessment.

  • Véronique Labelle

    Membre
    10 novembre 2014 à 17 h 30 min

    Bon midi !

     

    J’ai posté il y a de ça quelques jours la description d’un cas intéressant vu en privé

     

    Fille, 11 ans , droitière; plainte en lien avec les connaissances générales, difficultés académiques en compréhension lecture, résol. problème maths et géo/histoire (prof perplexe, mais 2 meilleurs résultats récemment en géo/histoire), peu mature, motivation fragile + ne grandirait que peu depuis des dernières années.

     

    D’ailleurs, merci @/index.php?/profile/41-vincent-moreau/” data-ipshover-target=”https://aqnp.ca/forum/index.php?/profile/41-vincent-moreau/&do=hovercard” data-mentionid=”41″ rel=””>@Vincent Moreau pour tes pistes de réflexion et suggestions :)Résumé.docx

  • Véronique Labelle

    Membre
    10 novembre 2014 à 17 h 31 min

    Note : ma patiente ne présente pas de dyslexie de surface (erreur dans le message précédent ) !