• Neuropsychologues en service

    Posted by Jacinthe Lacombe on 24 mars 2017 à 12 h 41 min

    Bonjour, 

     

    À titre informatif, j’aimerais savoir comment s’organise la disponibilité des neuropsychologues dans les différents services dans le réseau public.

     

    1. Combien de neuropsychologues (seulement, pas de psychologues) travaillent dans votre service ? Avez-vous des mandats différents (p.ex. clinique externe vs interne ; évaluation vs réadaptation)?

     

    2. Avez-vous des “urgences” à gérer? Dans ce cas, quelle est la définition “d’urgence”, et à quel délai les demandeurs s’attendent à une réponse de votre part (p.ex. en contexte d’hospitalisation vs cl. externe, j’imagine que ça diffère…) ?

     

    3. Si plusieurs neuropsychologues travaillent au sein de votre programme, comment les absences sont-elles gérées (p.ex. vacances)? Avez-vous des exigences à respecter quant aux absences (p.ex. toujours avoir un neuropsychologue sur place, ne pas prendre de vacances pendant certaines périodes de l’année, …)?

     

    Merci à l’avance pour vos réponses.

    Caroline Larocque répondu Il y a 6 années, 5 mois 5 Membres · 4 Réponses
  • 4 Réponses
  • Valérie Drolet

    Membre
    24 mars 2017 à 13 h 59 min

    Salut Jacinthe, 

     

    1. Je suis la seule neuropsychologue de mon service. Je m’occupe de la clientèle hospitalisée (600 lits) et ambulatoire de tous les départements (i.e. neurologie, md interne, onco, psychiatrie). La seule chose que je ne fais c’est la clientèle gériatrique ambulatoire. 

     

    2. Oui. À l’interne, les urgences sont définies comme la nécessité de donner congé rapidement (i.e. pression qui vient de la gestion des lits). Les éval sont plus courtes, mais les rapports doivent être au dossier le plus rapidement possible. En externe, les urgences concernent surtout des maladies d’évolution rapide suspectées ou encore des patients qui habitent seuls et/ou qui nécessitent une prise en charge rapide. Je gère moi-même la liste d’attente et la priorisation des requêtes.

     

    3. Quand je m’absente, personne ne me remplace. Les patients ne sont simplement pas vus, ce que je déplore. La plupart du temps, quand je m’absente pour une journée seulement, je traine mon paget pour pouvoir prendre à distance les nouvelles demandes de consultation qui entrent, pour pouvoir être plus efficace le lendemain. Je n’ai pas de contraintes quant aux périodes de vacances. 

  • Maude Laguë-Beauvais

    Membre
    24 mars 2017 à 19 h 00 min

    Bonjour Jacinthe,

     

    1. Je suis la seule neuropsychologue de mon service en attendant de combler l’autre poste. Je suis assignée aux patients internes dans le service de traumatisme cranio-cérébral, alors que l’autre poste de neuropsychologue est à la clinique externe. Il y a d’autres neuropsychologues au CUSM, mais sans réelle collaboration entre nous puisque dans d’autres services.

     

    2. Comme Valérie, j’ai des urgences par rapport à la gestion de lit et au congé des patients, mais je gère ma liste de patients à voir. Le rapport doit être écrit le plus rapidement possible.

     

    3. Lorsque le poste à la clinique externe sera comblé, habituellement les deux neuropsychologues se convrent mutuellement pendant les vacances qui ne sont pas prises au même moment. Je n’ai pas de réelles restrictions quant au moment des vacances. 

  • Claudine Boulet

    Membre
    5 avril 2017 à 0 h 40 min

    1- Je travaille pour une “clinique ambulatoire de gériatrie et de psychogériatrie” dans un CLSC. Et, je suis la seule neuropsy de la clinique et du CLSC (je reçois aussi des requêtes du service de soutien à domicile ou pour des diagnostics de DI chez des adultes). Je ne fais que de l’évaluation.

     

    2- J’ai une longue liste d’attente (environ un an) et les cas sont priorisés selon la situation (sécurité à domicile compromise, cas de cour, etc.).

     

    3- Comme je suis la seule neuropsy, il n’y a personne qui me remplace durant mes vacances…

  • Caroline Larocque

    Membre
    5 avril 2017 à 11 h 39 min

    1. Je travaille dans une clinique externe en gériatrie. Nous sommes deux neuropsychologues qui avont le même mandat.

     

    2. Il n’y a pas vraiment d’ugence, mais parfois des priorités. Par exemple, je viens de voir un monsieur qui doit comparaître en cour un mois après avoir été arrêté. Le médecin a demandé de le voir rapidement car nous devons statuer sur son état cognitif avant sa comparution. D’autres patients à prioriser sont ceux qui sont déjà des aidants d’une personne en perte d’autonomie.

     

    3. Pour les vacances, on demande à ce que nous ne prenions pas nos vacances ensemble. Par contre, il n’y a pas de période où ce n’est pas possible de les prendre.