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Limites socio-culturelles?
Bonjour,
Je suis à la recherche du meilleur terme, à utiliser dans mes conclusions, afin de signifier que cette personne présente des limites antérieures, mais pas tant des limites cognitives que socio-culturelles. Par exemple, une dame qui a pris soin de sa famille, sans travail ou bénévolat à l’extérieur, avec une scolarité limitée, qui lit rarement, n’a pas vraiment voyagé, ne s’intéresse pas à l’actualité, bref qui ne semble pas avoir acquis de connaissances sur le monde, ce qui la rend limitée par manque de stimulation. Est-ce que vous parlerez alors de limites socio-culturelles? Sinon, est-ce que vous utilisez d’autres termes?
Merci!
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5 Réponses
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Bonne question! Je ne crois pas avoir jamais utilisé un terme générique autre que “en tenant compte des antécédents ou de l’histoire de…”. Cela dit, si je lisais le terme “limites socio-culturelles” dans un rapport, j’aurais tendance à imaginer aussitôt un milieu défavorisé (peut-être que c’est un préjugé de ma part…). Sinon, en lisant ton exemple, je ne peux m’empêcher de me demander qu’est-ce qui vient avant quoi. Elle est limitée par manque de stimulation ou elle n’a pas recherché de stimulation parce qu’elle était limitée au départ (au plan cognitif, anxieux, etc.)?
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Je crois que je formulerais le tout en disant que je ne crois pas qu’il y ait de changement par rapport au niveau antérieur de fonctionnement (dépendamment de la question qui t’est posée). Je n’aime pas le terme de limites socio-culturelles même si je comprends très bien ce que tu veux dire. Limites socio-culturelles par rapport à qui ? A quoi ? Il y a probablement énormément de gens avec des profils similaires.
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Je devrais dire que la personne est comme avant, même si je considère qu’il y a des choses qui ont été moins bien réussies que la moyenne en raison de ces limites? Le message que je voudrais passer aux intervenants est le suivant: il y a certaines choses que vous aller percevoir, mais je crois que c’était là avant.
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Le terme “limite socio-culturelle” pourrait être lu rapidement et mal interprété par le lecteur ou la lectrice. J’irais plutôt pour une expression du genre:
“La présente évaluation fait état de certaines difficultés et limitations, lesquelles sont congruentes avec le niveau de fonctionnement de X en prémorbide.”
ou encore:
“On retrouve chez X un fonctionnement sous-optimal (en ce qui a trait à…), ce qui est conforme (ou compatible) au niveau de fonctionnement antérieur (tel que relaté à l’anamnèse).”
Et quand je veux que les gens saisissent mieux, je me permets de souligner le passage à retenir. Il y en a qui se permettent de lire assez rapidement nos conclusions.
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Moi aussi, j’y vais de quelque chose comme “le fonctionnement X de monsieur apparaît tout à fait préservé et correspond bien à celui estimé en fonction de son niveau d’éducation, de son occupation passée/actuelle et de ses intérêts”.