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  • Formation des futurs médecins

    Posted by Caroline Larocque on 10 août 2017 à 17 h 20 min

    Bonjour,

     

    J’ai rencontré un résident en médecine de l’Université de Montréal récemment afin de lui parler de la neuropsychologie. Il m’a informé que durant sa formation, différents professionnels étaient venus parler de leur profession, comme les ergothérapeutes, les physiothérapeute, etc. Par contre, c’était la première fois qu’on lui expliquait le rôle des neuropsychologues. Je crois que notre association devrait faire valoir auprès de la faculté de médecine la pertinence d’être inclus également dans le cursus scolaire des futurs médecins.

    Julie Brosseau répondu Il y a 6 années 5 Membres · 10 Réponses
  • 10 Réponses
  • Anonyme

    Invité
    10 août 2017 à 18 h 57 min

    Bonjour Caroline,

     

    Est-ce que ça serait possible de vérifier s.t.p. si c’était dans le cadre d’un cours en particulier ou si c’était à différents moments pendant la formation? Je sais que les étudiants en médecine et des autres programmes de la faculté de médecine (nutrition, ergo., physio.,etc.) peuvent parfois avoir des conférenciers d’autres disciplines. Mieux on sait c’est dans quel cadre, plus facile ce sera de communiquer avec les bonnes personnes. Je vais aussi poser la question aux médecins que je connais qui ont été formés à l’UdM.

  • Véronique Labelle

    Membre
    10 août 2017 à 19 h 00 min

    Je me souviens avoir eu la même réflexion alors que j’étais en internat ! Nous recevions des résidents en médecine qui assistaient à quelques évaluation neuropsychologique et je me souviens encore de la réaction de l’un d’entre eux qui était d’abord étonné du type d’épreuves que nous pouvions faire passer aux patients, de l’effort cognitif que cela demandait de la part des patients, mais surtout de la complexité de notre analyse post-évaluation ;)/index.php?/profile/208-carolinelarocque/” data-ipshover-target=”https://aqnp.ca/forum/index.php?/profile/208-carolinelarocque/&do=hovercard” data-mentionid=”208″ rel=””>@caroline.larocque : ton point m’apparaît d’autant plus important que ce sont généralement les Mds qui sont nos référents !

  • Julie Brosseau

    Membre
    11 août 2017 à 11 h 31 min

    Puisqu’on parle des md, j’en profite pour vous demander ce que vous pensez du fait de leur offrir de la formation en neuropsy. (en gériatrie notamment). Je me retrouve parfois avec des mini évaluations neuropsy. à partir desquelles ils ne savent pas trop quoi conclure. Ils réfèrent donc les pts mais je ne peux réutiliser certains tests. Toujours la même réponse, ils n’ont fait que du dépistage. Est-ce une bonne chose de les «former» en neuropsy ? ou ne devrions-nous pas tout simplement nous limiter à leur expliquer notre rôle ?

  • Caroline Larocque

    Membre
    15 août 2017 à 11 h 34 min

    Pour ma part, je ne suis pas d’accord à les former. J’ai seulement expliqué notre rôle, les facteurs à contrôler avant une référence, dans quel contexte référer, etc.

  • Simon Charbonneau

    Membre
    15 août 2017 à 15 h 25 min

    Je ne partage pas votre avis.

     

    On ne parle pas ici d’enseigner la neuropsychologie à des professionnels comme des ergothérapeutes qui ne peuvent pas pratiquer cet acte, mais à des médecins qui ont le droit de le faire même si évidemment nous sommes les spécialistes de la cognition.

     

    Mon expérience personnelle a été d’avoir en stage (généralement 1 mois) environ 15-20 résidents en neurologie, 3-4 résidents en psychiatrie et 1 fellow en gériatrie. Ce sont des stages officiels enregistrés avec le département de médecine et à ma connaissance, il n’y a que les neuropsychologues qui sont des non-Md à enseigner à des MD. Ça “parle”, non?

     

    Je les fais observer uniquement au début, mais rapidement ils administrent quelques épreuves, me donnent leur opinion Dx, m’enseignent à moi + mon interne sur des aspects médicaux… et certains rédigent des rapports (qui sont étonnamment bons d’emblée). Je leur souligne bien directement et indirectement la complexité de notre pratique et je “passe mes messages”. J’ai toujours eu l’impression qu’ils réalisaient ainsi la complexité de la neuropsychologie et la grande majorité sont humbles par rapport à ça. Ça aide à démystifier notre profession et les requêtes qu’ils adressent ensuite me paraissent plus pertinentes car ils réalisent mieux ce qu’on peut faire vs ne pas faire, de quels renseignements cliniques on a besoin… bref c’est aussi de l’anti-“évaluation SVP” !

     

    Au final quand ils deviennent patrons, la grande majorité n’ont pas le temps et/ou pas les tests et/ou pas l’intérêt de faire des évaluations cognitives de toute manière.

     

    J’ajouterais enfin que d’avoir été “le patron” d’un résident ça laisse aussi des traces lorsqu’il deviennent patrons eux-mêmes, on est leur ancien superviseur et il y a un respect de plus, ce qui contribue à ce qu’ils nous traitent comme des collègues “du même niveau” vs d’autres professionnels qu’ils traitent (malheureusement) plus comme des subalternes.

  • Caroline Larocque

    Membre
    15 août 2017 à 15 h 46 min

    Je vais apporter une nuance alors car je ne savais même pas que des neuropsychologues enseignaient à des médecins dans le cadre d’un stage dans leur formation. Pour moi, il y a une grande différence entre leur enseigner des notions dans le cadre d’un stage formel versus leur parler pendant une heure et leur montrer des tests que nous utilisons. C’est plutôt avec cette dernière situation que je suis moins d’accord. Sinon, je partage ton point de vue Simon. Cependant, je serais curieuse de savoir combien de neuropsychologues sont impliqués dans la formation des résidents…

  • Julie Brosseau

    Membre
    15 août 2017 à 15 h 54 min

    @simon.charbonneau : loin d’être partout pareil. De mon côté, je me fais parfois «brûler» des tests. Si au moins les md concluaient, mais non. Ils réfèrent en neuropsy. car ils ne savent pas trop quoi dire et ajoutent qu’ils n’ont fait que du dépistage (en prenant par exemple qq itemps de différents tests). Je serais curieuse de savoir si d’autres neuropsy. vivent la même problématique ou si la situation ici est exceptionnelle.

  • Simon Charbonneau

    Membre
    15 août 2017 à 17 h 36 min

    @/index.php?/profile/208-carolinelarocque/” data-ipshover-target=”https://aqnp.ca/forum/index.php?/profile/208-carolinelarocque/&do=hovercard” data-mentionid=”208″ rel=””>@caroline.larocque : probablement peu qui le sont, et moi aussi j’aurais des réticences à donner une formation tellement brève qu’elle pourrait avoir plus de conséquences négatives que positives car elle ne les rendrait pas “sages” par rapport à leur niveau de connaissance et de méconnaissance de la chose.

     

     

    @/index.php?/profile/282-juliebrosseau/” data-ipshover-target=”https://aqnp.ca/forum/index.php?/profile/282-juliebrosseau/&do=hovercard” data-mentionid=”282″ rel=””>@julie.brosseau : ça m’apparaît effectivement une très mauvaise pratique de leur part de prendre des tests que tu utiliseras aussi et sans vraiment en tirer grand chose selon ta description. Les MD ne font pas ça ici, sauf pour 2 “neurologues de la cognition” qui en font parfois quelques tests mais qui les interprètent adéquatement. En plus on parle ici des séries graphiques ou gestuelles, de l’examen des praxies, … des trucs du genre, pas des 15 mots de Rey ou le Stroop. Ceci dit, les patients ont parfois fait le Stroop, la fluidité verbale et autre dans le cadre de projets de recherche, et ça m’agace par moment quand je regarde la formation de ceux qui ont fait passer le tout…

  • Jacinthe Lacombe

    Membre
    23 août 2017 à 12 h 41 min
  • Julie Brosseau

    Membre
    29 août 2017 à 12 h 22 min

    Empan direct et indirect, praxies idéo, parties du BNT, épreuves de Luria …

     

    Je n’ai aucune objection à ce que les md fassent tout cela. Ils ont le droit. Là où ça m’embête c’est quand ils ne concluent à rien et qu’ils réfèrent en neuropsy.