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  • Caroline Larocque

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    19 décembre 2016 à 18 h 36 min

    Cliniquement, cela peut occasionner des problèmes attentionnels, un ralentissement psychomoteur, une moins grande tolérance à l’effort mental et une fatigabilité accrue. Les gens ont habituellement une bonne autocritique. Souvent, cela peut être l’effet de la combinaison douleur + médicaments contre la douleur. Cela peut donner un profil de trouble neurocognitif léger de type sous-cortico frontal. Il faut être prudent lorsque le profil nous indique un début de trouble neurocognitif majeur chez un usager avec des douleurs importantes. Il faut garder à l’esprit que la douleur vient peut-être accentuer un trouble cognitif léger en installation. Jusqu’à maintenant, j’ai une seule patiente qui présentait un syndrome douloureux important et dont le profil en neuropsychologie laissait présager un trouble neurocognitif majeur. On lui a alors diagnostiqué une polyarthrie rhumatoïde et on l’a traitée adéquatement. On m’a dit par la suite qu’elle s’était améliorée de façon spectaculaire, mais je ne l’ai jamais revue alors je ne sais pas dans quelle mesure elle s’est améliorée. La plupart présentait des troubles légers.

    Pour ce qui est de l’apathie, j’imagine que cela doit être courant puisqu’il est plus difficile de se mobiliser quand on a mal ou d’avoir la tête à faire des loisirs. D’un autre côté, il est important de vérifier que l’usager ne présente pas des symptômes dépressifs/trouble d’adaptation surajoutés et qui pourrait aussi entraîner de l’apathie.