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‘Diagnostique’ TDA/H posé en neuropsy, non reconnu par le psychiatre
Bonjour!
J’ai vu récemment mon boulot être ‘ignoré’ par un psychiatre et je voudrais savoir si cela était déjà arrivé à certains d’entre-vous? Je m’explique…
J’ai fait récemment une évaluation au privé pour un jeune de presque 17 ans dont les symptômes d’inattention et les difficultés de concentration étaient présents depuis l’enfance, mais qui s’en sortait plutôt bien sur le plan scolaire jusqu’à récemment…(d’où la consultation tardive par les parents). J’ai fait l’évaluation “dans les règles de l’art” (entrevue d’anamnèse, questionnaires comportementaux pour les parents, les enseignants et le jeune, bilan médical mené parallèlement, évaluation intellectuelle et cognitive…). Les éléments de son profil allant dans le sens d’un TDA sans H, je l’ai mentionné dans mes impressions cliniques en recommandant l’usage d’un psycho-stimulant (entre autres choses bien sur).
Suite à mon rapport (très bien documenté), la mère m’indique que le jeune est déjà patient d’une clinique multidisciplinaire privée dans laquelle se trouve un psychiatre, qu’elle va donc consulter pour obtenir une prescription pour son fils. Et bien le psychiatre a refusé tout net, indiquant à la mère que le processus entrepris avec moi n’était pas ‘valide’ car il n’avait pas été fait par un psychiatre. Il lui proposait donc de recommencer à 0 avec lui…ou d’aller consulter un médecin de famille qui, lui, “acceptera de travailler à partir du rapport d’un neuropsychologue”.
Cela vous est-il déjà arrivé? Qu’en pensez-vous?!
Merci d’avance!
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5 Réponses
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Ça ne m’est jamais arrivé, mais… est-ce que le nom de famille du psychiatre commence par un “K” par hasard ?
J’attends des nouvelles de la mère concernant le nom de ce charmant monsieur! Je te dirais l’initiale 😉
Je suis bien d’accord avec toi sur le fait que c’est peu respectueux…ça complique aussi la vie de cette maman qui recherche donc, en vain, un médecin de famille…
Merci pour ta réponse 🙂
C’est malheureux effectivement. Dans ma (courte) expérience, les recommandations que je fais sont suivies par le médecin traitant, généralement un médecin de famille ou un pédiatre. J’avoue ne m’être par contre jamais frotté à un psychiatre.
Ah misère, je pourrais vous en raconter des vertes et des pas mûres à ce sujet… Ma meilleur anecdote restera tjs celle d’une discussion avec un psychiatre sur “notre” patient SSPT, qui à l’IRM avait une atrophie hippocampale quelconque, et le cher psychiatre me dit: “les hippocampes… c’est pas la mémoire ça?”, et qui se questionnait sans cesse sur la présence d’un neuropsy sur le département de psychiatrie… Je vous rassure, c’était quand même il y a quelques années déjà, mais visiblement, y’a encore du chemin à faire!!!!
Amélie Beausoleil, M.Ps.
Neuropsychologue
Soeurs de la Charité de Québec
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Courriel : ameliebeausoleil@mgscq.ca
Tél: 418-628-8860 poste 252
lol C’est parfois décourageant! Moi aussi j’en ai vu de toutes sortes. Je tiens tout de même à vous rassurer: il m’est arrivé à quatre reprises que des médecins psychiatres me consultent pour que j’évalue si LEUR ENFANT avait bel et bien un TDAH (dont deux psychiatres qui travaillaient en enfance). Je crois donc que pour qu’ils me confient leur enfant et qu’ils me demandent mon avis, ils devaient reconnaître les compétences des neuropsychologues en la matière. Comme quoi, des psychiatres qui nous reconnaissent ça existe! Il y a de l’espoir!
