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  • D.I. et Comportement adaptatif

    Posted by Véronique Labelle on 24 août 2015 à 19 h 55 min

    Bonjour!

     

    J’aurai possiblement une évaluation D.I et j’ avais un questionnement en regard des nouvelles lignes directrices. Peut-être pourrez-vous éclairer ma lanterne !

     

    La sévérité de la D.I doit maintenant être basée sur le fonctionnement adaptatif.

     

    Alors que nous avions des critères précis des niveaux de sévérité de la D.I quand ils étaient basés sur le fonctionnement intellectuel, il semble que ce ne soit pas le cas avec l’outil que nous avons à la clinique  (ABAS-II).

     

    J’ai fouillé rapidement le manuel et tout ce que je semble trouver ce sont les classifications habituelles qui mentionnent limite, déficitaire, etc. Mais au-delà de la qualification déficitaire, je ne trouve pas d’indices spécifiques permettant de classifier le déficit adaptatif en léger, modéré, sévère, profond.

     

    Aurais-je mal regardé?

     

    Si mon observation est bonne, que faites-vous dans votre pratique pour qualifier le niveau de D.I (pour les utilisateur de l’ABAS-II) ?

     

    Merci à l’avance :) Simon Lemay répondu Il y a 5 années, 12 mois 4 Membres · 9 Réponses

  • 9 Réponses
  • Vincent Moreau

    Membre
    25 août 2015 à 16 h 01 min

    Dans le DSM-5, on retrouve une description des différents niveaux de sévérité dans les domaines conceptuels, pratiques et sociaux. L’ABAS aide à guider, mais il reste beaucoup de place pour le jugement clinique à mon avis.

  • Véronique Labelle

    Membre
    25 août 2015 à 17 h 05 min

    Merci @/index.php?/profile/41-vincent-moreau/” data-ipshover-target=”https://aqnp.ca/forum/index.php?/profile/41-vincent-moreau/&do=hovercard” data-mentionid=”41″ rel=””>@Vincent Moreau

     

    J’avais bien vu les définitions dans le DSM 5, mais je me demandais s’il n’y avait pas quelque chose d’un peu plus quantitatif comme mesure!

     

    Je crois me souvenir que l’EQCA statuait davantage sur le niveau de sévérité d’atteinte des cpts adaptatifs. À ta connaissance existe t-il un autre instrument qui statue plus formellement sur le niveau d’atteinte ?

  • Vincent Moreau

    Membre
    25 août 2015 à 17 h 12 min

    Non, je crois que l’ABAS est vraiment le “gold standard” pour la quantification.

  • Anonyme

    Invité
    26 août 2015 à 19 h 55 min

    Bonjour Véronique,

     

    Tout comme Vincent, je te dirais qu’il faut privilégier l’ABAS-II sur l’EQCA. De toute manière, l’EQCA ne regroupe pas les différentes compétence en 3 domaines généraux, ce qui ne permet pas de conclure aisément. Pour les degrès de sévérité à l’EQCA, il me semble que c’était la cotation des comportements inadéquats qui permettait de nuancer.

     

    C’est vrai qu’avant on avait des critères plus précis, mais nos mesures elles n’étaient pas précises. Alors qu’on peut lire dans le DSM-5 que le QI n’est pas très précis aux extrêmes, on pourrait dire la même chose de résultats déficitaires à l’ABAS-II. Pour la diagnostic psychologique, je me fie aux grilles du DSM, en utilisant le degré de sévérité qui sera le plus faible à l’une des trois composantes. Il faut quand même se rappeler qu’au-delà de la sévérité de la DI, qui sert à donner une idée générale aux intervenants et parents, les recommandations formulées sont extrêmement importantes et souvent primordiales.

  • Véronique Labelle

    Membre
    27 août 2015 à 18 h 31 min

    Bonjour @/index.php?/profile/1271-jean-pierre-chartrand/” data-ipshover-target=”https://aqnp.ca/forum/index.php?/profile/1271-jean-pierre-chartrand/&do=hovercard” data-mentionid=”1271″ rel=””>@Jean-Pierre Chartrand et Vincent !

     

    Merci beaucoup pour vos commentaires :)

    Simon Lemay

    Membre
    27 août 2015 à 19 h 46 min

    Pour votre information:

    http://www.wpspublish.com/store/p/3234/adaptive-behavior-assessment-system-third-edition-abas-3

    Je ne sais pas quand cela sera dispo en français.

     

    J’utilise l’ABAS-II parce que mon établissement avait acheté cet instrument. La décision provient probablement du fait qu’il n’y avait pas de coût récurrent contrairement à l’ÉQCA où il faut toujours payer pour la correction. Or, pour les évals intellectuelles, je commande maintenant toujours des protocole originaux… donc peu d’économies.

     

    J’ai toujours bien aimé l’ÉQCA qui avait l’avantage d’être normé ici. Il est peut-être temps qu’il soit renormé. Son principal avantage est l’inventaire des comportements inadéquats qui ne sont pas dans l’ABAS. Ces observations peuvent être très utiles justement pour les recommandations. Je l’utilisais parfois en complément de l’ABAS puisqu’il aucune analyse est effectuée sur cette partie de l’échelle outre une simple compilation des comportements.

  • Janic Lavoie

    Membre
    28 août 2015 à 18 h 55 min

    Bonjour,

    Personnellement j’avais cessé d’utiliser l’ÉQCA au profit et l’ABAS-II puisque les normes de l’ÉQCA n’étaient plus à jour. Je ne crois pas qu’elles ont été mis à jour depuis.

     

    Pour ce qui est de la sévérité, je crois que ce qui est le plus prudent, est d’être le plus descriptif possible sur ce que la personne est capable/non capable de faire dans les différents domaines. 

  • Anonyme

    Invité
    29 août 2015 à 20 h 02 min

    @/index.php?/profile/77-veroniquelabelle/” data-ipsHover-target=”https://aqnp.ca/forum/index.php?/profile/77-veroniquelabelle/&do=hovercard” data-mentionid=”77″ rel=””>@veronique.labelle, pour répondre à ta question, j’ai tendance à prendre le niveau de sévérité le plus sévère, pour éviter qu’on surestime les capacités de la personne, mais je pense qu’une moyenne peut aussi faire l’affaire. Je ne connais pas de règle précise. Quand je mentionnais l’importance des recommandations, je le disais tout simplement au sens où le degré de sévérité a souvent moins de poids que les recommandations et la situation psychosociale de la personne dans les prises de décicions cliniques ou administratives qui découlent de l’évaluation.

    Par exemple, une femme qui a un diagnostic de DI légère mais qui a des troubles psychologues concomitants, qui vit une rupture amoureuse et qui reçoit des menaces d’éviction de son propriétaire va être classée aussi prioritaire sinon plus qu’une autre personne qui a reçu un diagnostic de DI modérée mais dont l’état est plutôt stable. Au final, le plus important pour l’accès aux services c’est définitivement le diagnostic psychologique de DI.

  • Simon Lemay

    Membre
    2 octobre 2017 à 19 h 22 min

    En lien également avec cet autre sujet /index.php?/topic/768-abas-3-fran%C3%A7ais/?hl=abas-3″ rel=””>https://aqnp.ca/forum/index.php?/topic/768-abas-3-fran%C3%A7ais/?hl=abas-3, j’ai écrit au labo de l’UQAM pour savoir ce qu’il advenait de l’ÉQCA. La réponse confirme malheureusement les réponses antérieures et la mort de cet instrument développé au Québec.

     

    Réponse de Paul Maurice:

    “il n’y a pas eu de développement de l’ÉQCA ou de mise à niveau depuis plusieurs années. Son utilisation à des fins diagnostique est désuète et on ne peut que l’utiliser pour certains suivis de l’évolution clinique. La plateforme reste en fonction notamment pour desservir des clients qui pourraient en avoir fait usage dans le passé.

    Nous allons prochainement fermer le site du Laboratoire et les opérations résiduelles pour l’ÉQCA seront transférées en Belgique.”