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  • Anonyme

    Invité
    31 octobre 2013 à 15 h 07 min

    Au programme TCC léger au CMR, l’activité physique est devenue une clé dans l’intervention, parallèlement aux interventions psychologiques et neuropsychologiques. La remise en forme compte probablement pour beaucoup dans les excellents résultats que cette approche a jusqu’ici procurés, mais on peut penser que ce succès tient aussi au fait que cela permet à la personne 1) de s’exposer et de réaliser ses réelles «capacités-incapacités» et 2) de déconstruire une représentation altéré du concept de soi. Les interventions de remise en forme se font en groupe. On peut penser que le goupe apporte aussi une contribution non négligeable, notamment en termes de soutien.

    Par ailleurs, nos équipes de réadaptation en traumatologie comptent de plus en plus sur les interventions des kinésiologues, que ce soit avec les clientèles jeunesse ou adulte. Nous sommes de plus en plus gagnés à l’intégration de l’activité physique comme modalité thérapeutique.

  • Claude Paquette

    Membre
    5 novembre 2013 à 18 h 09 min

    Personne n’est contre la vertu: oui à l’activité physique! Mais…

     

    Le client en réadaptation suite à un TCC (modéré ou sévère ) ou un AVC et qui ne bénéficie que d’une heure de neuropsy par semaine, contre 5 heures de physio/ kinésie, j’y vois un problème. Très peu de neuropsychologues dispensent de la réadaptation cognitive de manière systématique pour traiter les troubles cognitifs de leur clients. Encore trop nombreux d’entre eux ne croient pas aux bénéfices de cette approche. Je pense que notre discipline est encore à l’étape de s’approprier le TRAITEMENT des troubles cognitifs.

    Au risque de caricaturer : les phytothérapeutes n’envoient pas les clients en neuropsy pour traiter l’hémiplégie? Pourquoi enverrait-t’on le client faire de l’exercice pour traiter son trouble de mémoire???