⚠️ En présentiel uniquement

Par Dre Brigitte Gilbert, Dre Hélène Imbeault, Dre Laurine Métais et Dre Véronique Parent

L’intervention neuropsychologique a pour but de restaurer, compenser et/ou améliorer certaines habiletés cognitives d’une personne (attention, mémoire, etc.) afin d’optimiser son fonctionnement dans différentes sphères (personnelle, familiale, sociale, scolaire, professionnelle) et d’améliorer sa qualité de vie. Elle peut inclure l’entraînement d’un processus cognitif spécifique, l’enseignement et la mise en place de stratégies et/ou l’entraînement à l’utilisation de moyens compensatoires (Source: Association québécoise des neuropsychologues). 

L’atelier abordera les principes de base de l’intervention neuropsychologique en se basant sur le profil neuropsychologique pour établir les objectifs et la mise en place des interventions. Ensuite, des exemples concrets d’interventions neuropsychologiques pouvant être appliquées auprès de différentes clientèles seront présentés. Enfin, les participants seront invités à réfléchir à la façon dont les principes abordés pourraient être transposés dans leur pratique professionnelle. 

⚠️  En présentiel uniquement

Par Dr Olivier Morin-Moncet et Dre Geneviève Thibault

Les situations de TGC impliquant des personnes présentant une DI, un TSA ou une DP ont des impacts importants sur ces personnes et leur entourage. Elles affectent notamment l’accès aux services de soutien et de réadaptation ainsi que la prestation de ceux-ci.

Ces situations de TGC sont multifactorielles et complexes, et elles requièrent l’implication de plusieurs professionnels et partenaires. Dans ce contexte, le neuropsychologue est souvent sollicité et son rôle peut s’avérer essentiel, que ce soit au sein de l’équipe de réadaptation, de services de première ligne ou comme partenaire de l’équipe scolaire ou d’hébergement.

En effet, par ses compétences spécifiques, le neuropsychologue peut proposer une compréhension des situations de TGC qui tient compte de l’interaction des facteurs cognitifs, personnels et environnementaux. Il est en mesure de suggérer des orientations en soutien et en traitement individualisées permettant de réduire les manifestations et les impacts de la situation de TGC.

Il peut également être appelé à offrir un accompagnement auprès de l’usager et de son entourage personnel et professionnel.

Dre Josie-Anne Bertrand, présidente de l’AQNP, fera un mot d’ouverture et lancera officiellement le 11^e Congrès de neuropsychologie clinique de l’association.

Dre Christine Grou, présidente de l’OPQ, fera un mot d’ouverture du 11^e Congrès de neuropsychologie clinique de l’association et s’adressera aux neuropsychologues et étudiants en neuropsychologie présents à cette édition.

Par Dr Simon Beaulieu-Bonneau

Les outils technologiques pouvant soutenir la pratique clinique en neuropsychologie sont de plus en plus nombreux, accessibles et sophistiqués. Notamment, les appareils (téléphones intelligents, tablettes, etc.) et les applications mobiles présentent plusieurs avantages, dont la multifonctionnalité, la portabilité et la familiarité (pour les neuropsychologues et la clientèle).

L’objectif de cette présentation est de dresser un portrait de l’état de la pratique clinique et des connaissances empiriques sur l’utilisation de la technologie mobile en neuropsychologie.

D’abord, les résultats d’un sondage réalisé au cours de l’été 2023 auprès des neuropsychologues québécois à propos de leur expérience d’utilisation des appareils et applications mobiles en clinique seront présentés. Ensuite, les données probantes sur l’efficacité de la technologie mobile auprès de la clientèle avec des troubles cognitifs, ainsi que sur les facilitateurs et barrières à son utilisation, seront résumées. Enfin, des exemples concrets d’utilisations et d’applications spécifiques permettront d’illustrer des façons d’intégrer la technologie dans la pratique courante.

Par Lucile Agarrat (M.Psy.) et Dre Laurence Villeneuve

Dans le cadre de l’évaluation des troubles neurocognitifs, le neuropsychologue peut être témoin de la détresse des proches aidants, notamment lorsque le client présente des SCPD. Cette présentation propose d’apporter aux neuropsychologues une meilleure compréhension des enjeux vécus par les proches-aidants.

Nous aborderons notamment le parcours de proche-aidance et le concept de deuil blanc, puis nous discuterons plus en détail des difficultés d’adaptation aux troubles cognitifs et aux symptômes psychologiques et comportementaux.

Nous suggérerons quelques pistes d’interventions pouvant être faites par le neuropsychologue, notamment durant les rencontres de bilan. Nous partagerons aussi plusieurs ressources et services dont les proches-aidants peuvent être informés.

Par Khadijé Jizi (M.Sc.)

Les progrès technologiques en matière de tests génétiques ont apporté une révolution à notre compréhension des troubles neurodéveloppementaux tels que la déficience intellectuelle, les troubles du spectre autistique et les troubles de santé mentale. Cette présentation vise à décrire les différents types de tests génétiques prescrits en clinique, en mettant en avant leurs avantages, leurs limites et les résultats possibles obtenus.

Le profil cognitif des syndromes génétiques les plus prévalents ainsi que la trajectoire développementale de l’enfance à l’âge adulte seront présentés, afin de donner aux cliniciens les outils nécessaires lors de l’évaluation des patients.

Cette présentation explorera également les dernières découvertes sur les bases génétiques des troubles neurodéveloppementaux. Nous examinerons le rôle des différentes variations génétiques dans le développement du cerveau, ainsi que les interactions entre les gènes et les facteurs environnementaux pouvant contribuer à ces troubles.

Enfin, nous aborderons également les implications de la recherche pour la pratique clinique, notamment en ce qui concerne le conseil génétique, l’intervention précoce et les approches de traitement personnalisées. 

En somme, cette présentation offrira une vision d’ensemble sur les avancées et les enjeux actuels en matière de tests génétiques et de troubles neurodéveloppementaux, en vue de soutenir les cliniciens dans leur pratique.

Par Dr Pier-Luc de Chantal

Einstein aurait dit un jour que la créativité est l’intelligence en train de s’amuser! Comment le cerveau produit-il des idées originales et divergentes?

Cette conférence vise à explorer les phénomènes clés qui définissent le processus créatif et à examiner leurs mécanismes cognitifs sous-jacents. Nous passerons en revue certaines théories et recherches récentes en neurosciences qui éclairent l’origine des idées divergentes, en accordant une attention particulière au rôle des fonctions exécutives et des processus plus intuitifs.

Nous décrirons quelques-uns des plus populaires outils d’évaluation centrés sur la pensée divergente, ainsi que le potentiel des nouvelles méthodes d’analyse automatisées par la technologie pour évaluer la fluidité, la flexibilité et l’originalité de la pensée des enfants et des adultes.

Enfin, nous explorerons les perspectives actuelles et futures quant au transfert des données de recherche dans le contexte de la neuropsychologie clinique.

Un cocktail se tiendra à la suite des conférences de la journée du 27 octobre 2023 afin que notre communauté puisse se retrouver dans un contexte agréable et festif.

Ce sera par ailleurs l’occasion pour les participants de découvrir les affiches-animées de nos membres étudiants sur un sujet en lien avec la neuropsychologie clinique et ayant une portée clinico-pratique. Le prix Brendra Milner 2023 sera également remis lors de cette soirée.

Par Dr Sylvain Miljours

De nombreux problèmes auxquels font face les patients en réadaptation ont une dimension psychophysiologique, telle que l’hyperventilation, les palpitations, l’agitation, les tensions musculaires, les douleurs, le stress, la somatisation, etc. Cependant, cette composante est souvent négligée par rapport à d’autres approches telles que la thérapie cognitive et comportementale.

Le biofeedback offre une approche spécifique pour cibler les dysfonctionnements physiologiques du système nerveux, dans le but de reprendre le contrôle sur des processus normalement inconscients. Des capteurs (senseurs) sont utilisés pour mesurer des processus physiologiques tels que la fréquence cardiaque, la respiration, la conductance de la peau, la température, la tension musculaire. Ces mesures sont ensuite affichées à un écran d’ordinateur, donnant une rétroaction immédiate au patient.

Le client qui observe ses paramètres physiologiques varier selon l’état dans lequel il se trouve est des plus révélateur. Il n’est plus dans la résistance, mais s’ouvre à connaitre les moyens qu’il pourrait utiliser pour changer sa condition de santé. La rétroaction immédiate de ses processus physiologiques lui confère un contrôle qu’il n’aurait jamais cru possible. Étonnamment, ce contrôle passe souvent par un “lâcher” prise que la pleine conscience permet.

Ainsi, le biofeedback ouvre de nouvelles perspectives en termes d’autogestion de la maladie, en donnant aux individus un rôle actif dans leur processus de guérison, en développant leurs compétences d’autorégulation et en renforçant leur connexion corps-esprit. Des vignettes cliniques viendront appuyer les concepts discutés.

By Dr. Grant Iverson

In 2023, new diagnostic criteria for mild traumatic brain injury (mTBI) were published. These criteria depart from past criteria in several ways, including by allowing subjective symptoms and acute examination findings to be sufficient for diagnosis.

The course of recovery from mTBI is reasonably well understood. Injured athletes and trauma patients perform more poorly on neuropsychological tests in the initial days and up to the first month following the injury. However, neuropsychological deficits typically are not seen in athletes after 1-4 weeks and in trauma patients after 1-3 months following injury. Early intervention, including psychoeducation on positive prognosis, can be helpful for reducing the risk of prolonged recovery and/or iatrogenic and expectancy effects.

A recent meta-analysis concluded that somewhere between one in three and one in six adults who present to an emergency department or trauma center with mTBI report at least mild severity persistent symptoms 3-6 months later.

People who sustain mTBIs are at increased risk for developing depression. There is growing evidence that exercise, vestibular rehabilitation, and psychological interventions can be helpful for reducing persistent symptoms following mTBI.

Par Dre Alexandra Matte-Landry

Le trauma complexe réfère à l’exposition répétée et chronique à des expériences d’adversité, telles que l’abus et la négligence, et aux conséquences qui y sont associées.

Cette présentation décrira le trauma complexe et explorera son dépistage et son évaluation au moyen d’outils cliniques et standardisés. Ensuite, nous décrirons les conséquences du trauma complexe sur le fonctionnement neuropsychologique, incluant le fonctionnement intellectuel, le langage et les fonctions exécutives.

Nous explorerons si, et dans quelle mesure, la période développementale lors des expériences d’adversité ou de l’évaluation neuropsychologue est susceptible de modérer l’impact du trauma complexe sur le fonctionnement neuropsychologique. Puis, nous explorerons les manifestations comportementales possibles de ces déficits neuropsychologiques et nous réfléchirons au diagnostic différentiel en contexte de trauma complexe.

Enfin, nous identifierons des pistes de recommandations et d’intervention pour
soutenir le fonctionnement neuropsychologique des enfants, adolescents et
adultes avec trauma complexe.

By Dr. Lisa Jacobson

Evidence for Cognitive Disengagement Syndrome (CDS; previously labelled Sluggish Cognitive Tempo) has been expanding rapidly over the past decade, with growing interest in clarifying its causes, consequences, and correlates. This syndrome reflects a constellation of behaviors observed in youth and adults, including excessive daydreaming, mental confusion and fogginess, and slowed behavior and thinking. Although initial investigations of the construct grew out of work regarding attention-deficit hyperactivity disorder, evidence suggests SCT/CDS has a unique pattern of associations and comorbidities with a similar epidemiology and profile across cultures. This presentation will share findings from a recent work group review of SCT/CDS, discuss cross-cultural research evidence, describe the rationale for a name change to CDS, and provide a sample case study in the context of an evidence-based assessment framework, with a goal of enabling the learner to assess the core SCT/CDS phenotype and its comorbidities.